Wimbledon (H) – Félix Auger-Aliassime domine Alexander Zverev et file en quarts de finale de Wimbledon

Avec sa puissance, sa hargne et une belle vivacité de pied, malgré un corps très athlétique, il était écrit que Félix Auger-Aliassime serait un sacré client sur gazon. Lundi, en dominant le n°6 mondial Alexander Zverev, trop inconstant au service pendant deux sets et dans ses intentions en fin de course (6-4, 7-6, 3-6, 3-6, 6-4 en 4h02), le Canadien (19e ATP) a décroché pour la première fois de sa jeune carrière (il a 20 ans) une place en quarts de finale d’un tournoi du Grand Chelem. Ce sera mercredi, face à l’Italie Matteo Berrettini (9e), tombeur plus tôt dans la journée du Biélorusse Ilya Ivashka (6-4, 6-3, 6-1).

Zverev produit une balle plus rapide et probablement plus lourde qu’Auger-Aliassime tout en y mettent moins d’énergie. Le timing de l’Allemand, au service duquel ses grands segments font merveille, est une arme majeure sur toutes les surfaces. Plus punchy et parfois moins fluide, « FAA » a en revanche pour lui une détermination plus totale. C’est pour cette raison qu’il n’a pas baissé les bras quand Zverev a recollé à deux sets partout, ni quand, sous le toit qui venait d’être tiré en raison de la pluie, il a manqué trois balles de 3-0, double break, dans la dernière manche, avant de se faire rejoindre à nouveau.

« C’est un rêve qui devient réalité »

Félix Auger-Aliassime

Plus volontaire, il a à nouveau breaké à nouveau un Zverev redevenu mollasson, à 3-3. Cette fois, il n’a plus lâché sa proie. Tombeur de Roger Federer à Halle, il accroche ainsi son deuxième top 10 de la saison sur gazon. En rêvant bien sûr que ce ne soit pas le dernier du tournoi.

« Je n’avais jamais gagné un set contre Alexander, rappela « FAA » au micro sur le court. Quand, à deux sets à rien pour moi, il s’est mis à mieux servir, à mieux jouer et puis aussi quand il est revenu au cinquième, c’était dur de continuer à y croire. Mais j’ai réussi et c’est un rêve qui devient réalité. J’en rêvais depuis gamin : le Court 1 de Wimbledon, plein, la plus belle victoire de ma vie. C’était dingue. »

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