Wimbledon (F) – Elena Rybakina après son sacre à Wimbledon : « Je ne savais pas quoi faire, j’étais sous le choc »

« Ons Jabeur vient de dire en plaisantant qu’elle devrait vous apprendre à célébrer une victoire…
Mais ces deux semaines ont été tellement imprévisibles ! Et c’était un match tellement difficile mentalement et physiquement… À la fin, j’étais juste super contente qu’il se termine. Je ne croyais tout simplement pas que j’avais réussi.

Avez-vous déjà fait une célébration lors de l’une de vos grandes victoires ou est-ce toujours aussi calme ?
Je suis toujours très calme, alors… Peut-être que plus tard, quand je serai seule dans ma chambre, je pleurerais sans arrêt. Je ne sais pas (sourire).

N’aviez-vous pas simplement envie de sauter sur place et de crier ?
Je ne savais pas quoi faire. J’étais sous le choc. Je savais au fond de moi que je pouvais le faire. Mais en même temps, c’était trop d’émotions. J’essayais juste de rester calme. Peut-être qu’un jour vous verrez une énorme réaction de ma part, mais malheureusement pas aujourd’hui (sourire).

Que pensez-vous de Ons Jabeur ?
C’est une très bonne personne. La première fois que nous nous sommes rencontrés, lors de l’un de mes premiers tournois WTA, j’étais là-bas avec mon père et je ne savais même pas où se trouvait le club de tennis. Et je l’ai rencontrée et elle avait été super gentille avec moi. J’ai beaucoup de respect pour elle.

« Tout le monde peut y arriver, quelle que soit sa situation financière. Mes parents ont toujours cru en moi. »

Elena Rybakina

Avez-vous pu profiter de l’expérience avec toute cette nervosité ?
Je n’ai pas apprécié autant que j’aurais dû. J’ai plus apprécié la demi-finale. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j’avais très bien joué. Mais bien sûr, je me souviendrai toute ma vie de cette journée !

Que pensez-vous vous être prouvé ?
Peut-être qu’il n’est pas toujours nécessaire d’avoir une grande équipe dès le plus jeune âge parce que je n’en ai pas bénéficié jusqu’à mes 17, 18 ans. Tout le monde peut y arriver, quelle que soit sa situation financière. Mes parents ont toujours cru en moi. Ils ont d’abord voulu que je m’amuse sur le court, ce que j’ai toujours fait. Et j’ai eu la chance quand j’étais jeune d’évoluer dans un très bon groupe de joueuses, dans une ambiance de compétition, et d’amitié, aussi.

Si les points avaient été attribués, vous auriez intégré le top 10. Est-ce que cette victoire va vous motiver à y arriver ?
Bien sûr. Peut-être que je ne suis pas dans le top 10 maintenant, mais je peux le faire. Et j’espère ne pas être seulement dans le top 10.

Vous avez mentionné vos parents. Avez-vous déjà eu l’occasion de leur parler ? J’imagine qu’ils auraient adoré être là pour le voir.
Non, pas encore.

Selon vous, quelle sera leur réaction ? Ils vont probablement être super fiers (en larmes).

Ça va ?
Oui. Vous vouliez voir de l’émotion non ? (rires). Je l’ai gardé trop longtemps en moi ! »

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