US Open (H) – US Open : David Goffin domine Opelka, John Isner craque contre Johnson
Sale temps pour les géants lors de la première journée de l’US Open. Reilly Opelka (2,11 m) et John Isner (2,08 m) ont tous les deux été éliminés lundi. Opelka, qui restait sur un quart de finale lors du tournoi de Cincinnati (disputé à Flushing Meadows), s’est incliné face à un David Goffin efficace notamment à partir du troisième set (7-6[2], 3-6, 6-1, 6-4). Le Belge, tête de série numéro 7, a su mettre Opelka en difficulté sur sa deuxième balle (60 % des points pour Goffin) et su saisir les opportunités quand elles se sont présentées (4 balles de break converties sur 7).
«Remporter un très bon tie-break au premier set, ça m’a fait vraiment du bien parce que d’habitude, c’est son jardin de gagner 7-6, a analysé Goffin. Au début du 3e, j’ai senti que je commençais à beaucoup mieux retourner. Je pense que jouer dans un stade vide m’a aidé. Que lui ne sente pas l’énergie du public, c’était à mon avantage.»
52 aces en vain pour John Isner contre Johnson
Sur le court Louis-Armstrong, John Isner a battu son record personnel d’ace sur un match à l’US Open et établi la deuxième meilleure performance historique (52 juste derrière les 61 d’Ivo Karlovic en 2016) mais il n’a pas été capable de se défaire de Steve Johnson (6-7[5], 6-3, 6-7[5], 6-3, 7-6[3]). Après 3 h 50 de lutte, tout s’est joué au tie-break d’une cinquième manche où Isner (tête de série numéro 16) ne s’est pas procuré la moindre balle de break. Sa faute directe en coup droit pour débuter le jeu décisif s’est révélée fatale puisqu’il a été incapable de marquer un seul point sur le service de son adversaire. C’est la cinquième fois de suite que ce duel tourne à l’avantage de Johnson.
«C’est dommage qu’on ait joué devant personne car il y aurait eu une sacrée ambiance vu le scénario et avec deux Américains, a regretté ce dernier. Ça se joue sans doute sur cinq points au total sur ces cinq matches… C’est dur de dire ce qui fait la différence, ç’a tourné en ma faveur ces derniers temps, c’est comme ça.»
