US Open (H) – Qui sont les 10 plus jeunes numéros 1 mondiaux de l’histoire du tennis ?

À 19 ans, 4 mois et 6 jours, l’Espagnol Carlos Alcaraz vient d’écrire une nouvelle page du tennis mondial. Après s’être employé durant tout le tournoi, l’enfant de Murcie a remporté à l’US Open son premier titre du Grand Chelem ce dimanche face à Casper Ruud. Il devient par la même occasion le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire. La concrétisation d’une saison qui l’a vu remporter cinq tournois, dont deux Masters 1000 (Madrid et Miami). Et l’occasion de (re) découvrir qui sont les dix derniers plus jeunes number one de l’histoire.

Lleyton Hewitt, un long règne

Le précédent plus jeune n°1 mondial de l’histoire était australien. En 2001, Lleyton Hewitt, âgé de 20 ans, 8 mois et 26 jours, prend la tête du classement de l’ATP en novembre. Le natif d’Adélaïde s’assure de l’accession au trône grâce à une victoire dans la phase de groupes au Masters face à son compatriote Patrick Rafter (7-5, 6-2). Quelques jours plus tard, il soulève le trophée en dominant Sébastien Grosjean en finale, l’apothéose d’une saison qui le voit remporter au total six titres, dont son premier triomphe en Grand Chelem à l’US Open. Il ne perdra sa place de n°1 qu’après Roland-Garros… 2003.

Marat Safin, le champion sanguin

S’il a détonné par ses coups de sang, régalé par ses coups de génie, Marat Safin a aussi marqué l’histoire de son sport en devenant l’un des n°1 les plus précoces. À seulement 20 ans, 9 mois et 24 jours, le Russe s’empare de la première place mondiale après son triomphe à Bercy devant Mark Philippoussis en novembre 2000. Cette année-là, le Russe d’1,93 m remporte pas moins de sept titres. Il pulvérise notamment Pete Sampras en finale de l’US Open (6-4, 6-3, 6-3), remportant à cette occasion son premier titre du Grand Chelem. Il occupera le rang de n°1 deux semaines en 2000, puis sept semaines lors des premiers mois de 2001.

John McEnroe, le plus jeune américain

Un soir de mars 1980, à tout juste 21 ans, l’Américain John McEnroe, auréolé d’un sacre à Memphis en battant en finale son compatriote Jimmy Connors, prend la tête du classement mondial. Très apprécié pour son style et sa technique de jeu, le jeune joueur remporte neuf titres cette année-là, dont l’US Open, le premier des sept titres du Grand Chelem qu’il gagnera dans sa carrière. C’est insuffisant pour empêcher Björn Borg de finir la saison 1980 numéro 1. De 1981 à 1984, McEnroe connaîtra toutefois cet honneur.

Andy Roddick est resté 13 semaines à la première place du classement. (N. Luttiau/L’Équipe)

Le 3 novembre 2003, Andy Roddick accède à 21 ans et 2 mois la première place mondiale après avoir atteint les demi-finales à Bercy. C’est l’aboutissement d’une saison magnifique du natif du Nebraska. Au cours de l’été, il enchaîne les succès au Masters 1000 du Canada, à celui de Cincinnati et à l’US Open. En finale à Flushing Meadows, il domine son plus gros rival pour la place de n°1, l’Espagnol Juan Carlos Ferrero. Il restera au sommet de la hiérarchie treize semaines avant de se faire détrôner par Roger Federer.

Björn Borg, le travailleur acharné

En 1977, le perfectionniste Björn Borg est récompensé. Après avoir remporté pour la deuxième fois de sa carrière Wimbledon, le Suédois parvient, l’espace d’une toute petite semaine, à déloger Jimmy Connors de la place de n°1 mondial. Il est alors âgé de 21 ans, 2 mois et 17 jours. Cette année-là, le joueur au bandeau remporte douze tournois. Il lui faudra pourtant attendre 1979 pour regoûter aux joies d’être au sommet du classement ATP.

Björn Borg à <a href=Wimbledon, en 1977. (G. Cranham/Presse Sports) » loading= »lazy » class= »Image__img bgskew » data-v-69c8da78>

Björn Borg à Wimbledon, en 1977. (G. Cranham/Presse Sports)

Jim Courier, une année historique

Le 10 février 1992, Jim Courier s’empare de la couronne de n°1 mondial, à 21 ans et plus de 5 mois. Tout juste vainqueur de l’Open d’Australie, en battant Stefan Edberg en finale, l’Américain connaît la consécration devant son public grâce à une victoire en demi-finales du tournoi de San Francisco face à son compatriote Derrick Rostagno. Cette même année, Courier remporte son deuxième Roland-Garros. Au total, il conservera son rang de patron du tennis mondial durant 58 semaines au cours de sa carrière.

Pete Sampras, une longévité sans faille

C’est en 1993, à l’âge de 21 ans et 8 mois, que Pete Sampras obtient la place de numéro 1. À cette époque, l’Américain et son compatriote Jim Courier sont au coude à coude pour cette place tant désirée. Mais en dominant Brad Gilbert (6-2, 6-2, 6-2) durant la finale de l’Open du Japon à Tokyo, « Pistol Pete » accède à son rêve. Il terminera six saisons de suite au rang de n°1 mondial et finira sa carrière en 2002, auréolé de 14 titres du Grand Chelem, record absolu à l’époque.

Jimmy Connors, l’imbattable

En 1974, Jimmy Connors réalise une saison parfaite. L’américain est intouchable, rien ne lui résiste et il rafle tout sur son passage. À 21 ans, 10 mois et 27 jours, le gaucher s’empare logiquement de la place de n°1 mondial pendant l’été. Cette année-là, l’Américain gagne 94 matches sur 98 disputés, soulève 15 trophées (dont l’Open d’Australie, Wimbledon et l’US Open alors qu’il a été privé de Roland-Garros pour avoir participé à des exhibitions aux États-Unis). Il finit la saison n°1, tout comme en 1975, 1976, 1977 et 1978, ne lâchant son sceptre qu’en avril 1979 à Björn Borg.

Rafael Nadal, trois décennies de succès

Août 2008 : à Pékin, Rafael Nadal s’est paré de l’or olympique. Avant même le début du tournoi, l’Espagnol savait qu’il allait devenir après ces JO numéro 1 mondial. Âgé de 22 ans, 2 mois et 15 jours, le gaucher succède à Roger Federer, qu’il a ridiculisé cette année-là en finale de Roland-Garros et qu’il a déboulonné pour gagner son premier Wimbledon. Nadal réussira à devenir numéro 1 sur trois décennies différentes. En 2022, il a même eu l’occasion de remonter sur le trône lors de l’US Open. C’est finalement à son jeune compatriote Carlos Alcaraz que revient cet honneur, ce lundi.

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.