US Open (H) – Novak Djokovic au troisième tour de l’US Open sans forcer

Deux jours après avoir laissé un set en route face au prometteur danois Holger Rune (6-1, 6-7, 6-2, 6-1), Novak Djokovic a été impérial contre le Néerlandais Tallon Griekspoor, 121e mondial, au deuxième tour de l’US Open (6-2, 6-3, 6-2).

Bien qu’encore coupable de quelques absences inhabituelles, à l’image de ce débreak offert bêtement au milieu du deuxième set sur un « Djokosmash » puis un coup droit s’échappant en longueur, le Serbe de 34 ans n’a jamais été inquiété sur le central de Flushing Meadows. « C’est sans aucun doute une meilleure performance que mardi soir, a-t-il commenté au micro de Patrick McEnroe après la partie. Je suis arrivé sur le court avec la bonne intensité. Je me sens bien. Je suis plus motivé que jamais. »

A l’exception d’une petite altercation avec un spectateur auquel il reprochait de crier en plein échange, juste avant qu’il ne frappe la balle, à l’entame du troisième set, le numéro 1 mondial n’a pas montré le moindre signe de fébrilité malgré l’enjeu immense que représente cette quinzaine new-yorkaise pour lui, en course pour un Grand Chelem calendaire historique.

Physiquement, je me sens très bien. Plus le match dure, plus j’ai des chances de gagner selon moi. C’est davantage la gestion des attentes qu’il faut réussir à gérer

Novak Djokovic

Comme toujours excellent au retour (51 % de points gagnés sur le service de Griekspoor) et d’une efficacité redoutable sur son engagement (il s’est même régulièrement essayé à des services-volées), « Nole » a cuisiné son adversaire de 25 ans, bien trop en difficulté derrière ses deuxièmes balles (35 % de réussite), incapable de tenir la cadence du fond du court et transpercé à de multiples reprises au filet.

L’affaire, conclue sur un ace (le 12e), fut réglée en 1h39. Au troisième tour samedi, Djokovic affrontera le 56e mondial Kei Nishikori, qui a eu besoin de cinq manches pour venir à bout de l’Américain Mackenzie McDonald (7-6, 6-3, 6-7, 2-6, 6-3). Le Serbe reste sur 17 succès consécutifs face au Japonais. Dernier en date, un terrible 6-2, 6-0 en quarts de finale des Jeux Olympiques de Tokyo en août.

« Le plus dur, c’est mentalement et émotionnellement, a expliqué le triple vainqueur du Majeur new-yorkais (2011, 2015 et 2018) à propos de sa quête du Grand Chelem calendaire. Physiquement, je me sens très bien. Être sur le court longtemps ne me dérange pas. En fait, plus le match dure, plus j’ai des chances de gagner selon moi. Je me sens plus fort au meilleur des cinq sets. C’est davantage la gestion des attentes qu’il faut réussir à gérer. » Il lui reste cinq matches à remporter dans sa quête du Graal.

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