US Open (H) – Enzo Couacaud, éliminé au premier tour de l’US Open : « C’est dur à avaler »

« Sortez-vous de ce match avec les mêmes regrets qu’après votre défaite en cinq sets contre John Isner à Wimbledon ?
C’est différent. Contre Isner, je n’ai pas vraiment eu d’occasion pour conclure le match. Là, j’en ai eu deux grosses : à 3-1, 15-40 et à 5-4 service à suivre (au cinquième set). Celui-là est plus dur, mais c’est comme ça. C’est dur à avaler, forcément. Un peu sonné à la fin. Je pense avoir fait un énorme effort pour revenir de deux sets zéro et me donner la chance de gagner au cinquième. C’est comme ça, c’est la loi du sport.

Sentiez-vous, à mesure que le match avançait, que vous preniez le dessus physiquement ?
Au début du troisième, je prends vite les devants, j’ai des balles de double break. J’ai l’impression de bien tenir le truc. Mais voilà, sur les trois, quatre derniers jeux du match, je trouve qu’il joue vraiment bien. Il ne rate plus ce qu’il ratait pendant deux sets. Moi je sers un peu moins bien, ça ne m’a pas aidé. Il a réussi à faire tourner le truc. La confiance de Cincinnati l’a aussi aidé. C’est frustrant mais c’est comme ça.

« J’ai pris beaucoup de plaisir sur l’US Open, c’était l’essentiel. J’ai produit du bon tennis. Il va falloir le faire régulièrement si je veux revenir sur ce genre de scène »

Votre jeu de service au moment de conclure à 5-4 traduit-il la différence entre un joueur du top 30 comme Coric et un joueur plus habitué au circuit Challengers ?
Personne ne les gagne tous ces matches, à part peut-être Rafa (Nadal). C’est peut-être un manque d’expérience, un peu de réussite. Je ne pense pas qu’il y ait eu une différence de niveau flagrante pendant le match. Je n’ai pas l’impression d’avoir fait un grand jeu (à 5-4), ça c’est sûr. Je commence par une double, je passe un peu moins de premières et lui a élevé son niveau. Les deux mis ensemble…

Après, sur le circuit, on en voit un paquet qui n’arrivent pas à conclure, ce genre de scénarios se reproduit même entre deux joueurs du même classement. Ce n’est jamais simple de conclure un match. Malheureusement, ce coup-ci j’étais du mauvais côté du filet.

Malgré la frustration, quel positif tirez-vous de cet US Open, vous qui étiez issu des qualifications ?
Je me dis que je fais des bonnes choses, sinon je n’aurais pas été là. Là, tout de suite, il y a pas mal de déception et pas mal de fatigue aussi. Il y a forcément des bonnes choses. On ne se qualifie pas en Grand Chelem par hasard, on ne passe pas aussi proche d’inverser un match contre un mec qui vient de gagner un Masters 1000 par hasard non plus. Il y a du positif. Plus tard, j’analyserai ce qui est positif et ce qu’il y a à améliorer.

Quelle est la suite de votre programme ?
Retour sur la vie des Challengers ! Je vais d’abord couper un peu, partir en vacances. Et puis reprendre le circuit Challengers en essayant d’y rester le moins possible, mais c’est le circuit qui me correspond pour l’instant. Ce n’est pas parce qu’on a fait un match comme ça que quoi que ce soit est acquis ou que les mecs vont nous donner les matches en Challengers. Ça ne va rien changer.

J’ai fait un bon Wimbledon, derrière j’ai eu une période un peu compliquée. Rien n’est acquis. J’ai pris beaucoup de plaisir sur l’US Open, c’était l’essentiel. J’ai produit du bon tennis. Il va falloir le faire régulièrement si je veux revenir sur ce genre de scène. »

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