US Open (H) – Carlos Alcaraz après son titre à l’US Open : « Me battre pour en avoir plus »

« Quel est le sentiment après ce premier titre en Grand Chelem et cette place de n°1 ?
Ça a été un super parcours ici à l’US Open. C’est génial d’avoir le trophée. Je me suis surpassé. J’ai joué de grands matches, à haute intensité pendant ces deux semaines, ce que je n’avais jamais fait auparavant. Je suis vraiment heureux d’être le nouveau n°1 mondial et de pouvoir continuer à progresser.

Vous auriez imaginé que ça arrive si vite il y a quelques années ?
C’est fou. Jamais je n’aurais pensé réaliser ce genre de choses à 19 ans. Tout est arrivé si vite. Pour moi c’est incroyable. C’est quelque chose dont je rêve depuis que je suis enfant, depuis que j’ai commencé à jouer au tennis. Soulever ce trophée c’est incroyable pour moi.

Votre entraîneur disait qu’à Cincinnati, vous aviez un peu perdu de votre joie sur le court. Comment avez-vous réussi à vous libérer ici ?
Comme Juan Carlos (Ferrero, son entraîneur) l’a dit, j’ai un peu perdu ma joie d’être sur le court à Montréal et Cincinnati. J’ai ressenti la pression. Je n’arrivais pas à sourire sur le court comme je le fais à chaque match et à chaque tournoi. Je suis venu ici pour m’amuser, vous savez ? Sourire sur le court, prendre du plaisir à jouer au tennis. Si je souris, si je m’amuse, je délivre mon meilleur tennis.

Carlos Alcaraz avec Juan Carlos Ferrero. (M. Segar/Reuters)

« Après le titre à Miami, j’ai pensé que j’étais capable de remporter un Grand Chelem »

Carlos Alcaraz

Est-ce que cette victoire ici vous donne encore plus faim ?
Pour le moment, je profite de l’instant présent. J’apprécie d’avoir ce trophée dans les mains. Mais bien sûr, j’ai faim de plus. Je veux être au sommet pendant de nombreuses semaines, j’espère de nombreuses années. Je vais continuer à travailler dur après cette quinzaine. Je vais me battre pour en avoir plus.

Vous rêvez de tout ça depuis que vous êtes enfant mais à partir de quand avez-vous compris que c’était possible ?
Honnêtement, depuis que j’ai gagné le titre à Miami. Après ça, j’ai pensé que j’étais capable de remporter un Grand Chelem. Avant, j’imaginais que je devais grandir encore. Je pensais être capable de bons résultats en Grand Chelem mais pas de remporter le titre. À Miami, j’ai gagné plusieurs grands matches de suite. Et là je me suis dit que j’étais capable de gagner un Grand Chelem.

Il y a un autre grand champion dans votre pays, Rafael Nadal, vous êtes juste 21 titres derrière lui…
J’en ai un, il en a 22. Je suis sur la bonne voie (sourire).

« J’avais l’impression qu’en fond de court, il avait plus de chance de remporter les points »

Carlos Alcaraz

Vous avez fait beaucoup de service-volée lors de cette finale, c’était quelque chose d’étudié ?
On en a parlé avec Juan Carlos avant le match. Il retourne d’une position assez profonde. Je dirais que je suis plutôt bon à la volée. Donc j’essaie d’utiliser ça en ma faveur. Je servais bien aussi. Mais je l’ai aussi fait parce que j’étais très nerveux. J’avais l’impression qu’en fond de court, il avait plus de chance de remporter les points.

Vous avez construit une relation très spéciale avec le public new-yorkais l’an passé et cette année. Quel est ce lien qui vous unit ?
Ça signifie beaucoup pour moi d’être soutenu par autant de gens, ici à New York. Ce que j’ai vécu ici l’an passé était incroyable. Cette année, c’était encore plus fort. J’ai traversé beaucoup de moments difficiles, des matches très compliqués. Ils ont tout le temps cru en moi, ils m’ont encouragé. J’ai fini mon match contre Jannik (Sinner) à presque 3 heures du matin, ils étaient là jusqu’au dernier point. Ce trophée est aussi le leur. Peut-être que sans eux, je n’aurais pas le trophée avec moi.

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