Tennis – Rolex Paris Masters – Rafael Nadal estime qu’il a choisi « le meilleur programme possible » pour la fin de l’année

« Après votre victoire à Roland-Garros, vous aviez dit que n’étiez pas certain de disputer les tournois de fin de saison. Pourquoi avez-vous finalement pris la décision de jouer à Paris, puis à Londres ?
D’abord, sauf s’il m’arrive quelque chose ici, je vous confirme que je jouerai bien le Masters. C’est inscrit dans mon programme. Après Roland-Garros, je n’avais rien de prévu, sauf de passer du temps avec ma famille et mes amis. J’en ai parlé avec mon équipe et on s’est dit que le meilleur programme possible était de jouer. En ce moment, vu les temps que l’on traverse, c’est difficile de trop prévoir à l’avance. C’est difficile de se projeter. Il a fallu être flexible pour pouvoir s’adapter.

Le Rolex Paris Masters et le Masters sont les deux tournois majeurs qui concluent la saison. Or, vous ne les avez jamais remportés. Y voyez-vous une raison ? Et pensez-vous mettre un terme à cette disette ?
Je l’espère ! Ce qui est sûr, c’est que, les années précédentes, j’arrivais sur la fin de saison assez fatigué. Physiquement, parfois aussi mentalement. Sur les courts indoor, j’ai besoin d’être frais pour pouvoir m’exprimer. Sur ce genre de surface, j’ai besoin d’être en grande forme. Historiquement, à Bercy, j’ai souvent eu des problèmes, j’ai dû déclarer forfait quelques fois. En revanche, au Masters, je suis souvent allé jusqu’en demies (trois fois) ou en finale (deux fois). Mais, vu le niveau des participants, c’est un tournoi très dur à gagner. Je vais faire comme j’ai fait durant toute ma carrière : donner le meilleur de moi-même pour me donner une chance de l’emporter.

« Je ne vais pas laisser la peur d’une blessure me tarauder »

Vous avez mentionné vos blessures de fin d’année, et spécialement à Bercy. Abordez-vous ce tournoi avec plus de craintes que les autres ?
Non. Quand je pars disputer un tournoi, je ne pense pas à ce genre de stats. Sinon, je ne jouerais pas ! J’essaye juste de jouer à mon meilleur niveau. Je ne pense pas à ce qui est arrivé dans le passé. Je ne vais pas laisser la peur d’une blessure me tarauder.

Vous avez très peu joué avant Roland-Garros cette année. Ça vous a bien réussi. Comment voyez-vous votre programme de l’an prochain ? Est-ce une approche que vous pouvez envisager ?
J’aime jouer au tennis ! Je préfère donc largement jouer davantage que je l’ai fait en 2020. C’est sûr, cette « méthode » a bien fonctionné cette année mais, en temps normal, je préfère jouer beaucoup plus qu’un seul tournoi de préparation avant un Grand Chelem. J’aime vraiment la compétition. J’espère qu’en 2021, on aura droit à un calendrier plus normal. Et que je pourrai jouer davantage. »

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