Tennis – Rolex Paris Masters – Pierre-Hugues Herbert : « On vit avec la peur du virus, comme tout le monde »

« Vous avez fait appel au kiné pour manipuler votre épaule droite. Quelle est la nature de la douleur ?

C’était surtout préventif. J’ai ressenti une petite douleur à la fin du deuxième set, une tension. Cela ne m’a pas vraiment gêné pendant le match, mais je voulais faire attention. J’espère que ça ira pour la suite du tournoi.

C’était la deuxième fois que vous étiez face à Tennys Sandgren en quelques semaines (victoire au deuxième tour de Cologne 2, 6-3, 3-6, 6-3)…

Oui, mais les conditions ici sont totalement différentes. Cologne c’est incroyablement lent, comparable à de la terre battue. Je suis d’ailleurs désespéré de voir disparaître les tournois sur de vraies surfaces rapides. Mais ici, justement, c’est rapide. Il n’est pas dans une très bonne période et cela a pu m’aider sur les points importants. J’ai eu de la chance de m’en sortir.

Pas trop difficile dans les moments durs de ne pas pouvoir compter sur le public ?

Même sans public, on a de la chance d’être ici, de pouvoir jouer, de pouvoir faire notre métier. Oui, on a de la chance.

En plus de l’absence de public, il y a aussi la pression, peut-être la peur, du virus. On a vu que Corentin Moutet a pu gagner son premier tour et finalement, il est positif et quitte le tournoi.

On vit avec le virus, mais comme tout le monde sur la planète, en fait. En plus, on voyage beaucoup donc ça multiplie les risques. En tout cas, c’est pour ça que je ne suis pas allé sur les tournois aux Etats-Unis cet été. J’ai le sentiment qu’on l’aura tous à un moment… Pour Corentin, je suis triste pour lui. En tout cas, je l’avais trouvé très fatigué lors de son match et je comprends pourquoi. C’est dur pour lui qui est Parisien.

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