Tennis – Rolex Paris Masters – Battu par Schwartzman au Rolex Paris Masters, Richard Gasquet est « fier d’être toujours là à 34 ans »

« Vous aviez battu Schwartzman trois fois sans perdre un seul set. Avez-vous eu la sensation d’affronter un joueur différent ?
Bien sûr, il est beaucoup plus fort. Il est 9e mondial, il vient de faire demi-finales à Roland-Garros, finale à Rome. Quand je l’ai joué, j’étais top 10 ou top 15, il était 30 ou 40e. C’est un autre adversaire aujourd’hui. J’ai fait de mon mieux. Il impose une grosse cadence, il joue très bien sur sa ligne, il n’a rien raté, il joue très vite. C’était dur de perdre le premier set. J’ai essayé, mais il était meilleur sur le court.

Vous impressionne-t-il ?
Il fait une très belle saison, il joue hyper bien au tennis. Il mérite, c’est un bon mec. Il a une technique parfaite des deux côtés. Du fond du court c’est parfait, tout simplement. Il n’a pas le plus grand des services, mais tout ce qu’il fait, c’est parfait. Coup droit, revers, à droite, à gauche, il le fait avec un timing exceptionnel. Il a un très bon sens du jeu, il est très rapide. Revers exceptionnel, très bon coup droit aussi. Du fond du court, quand tu commences à faire des échanges, il est dans les trois, quatre meilleurs du monde. Niveau intensité, à droite, à gauche, c’est impressionnant.

Votre saison est-elle terminée ou allez-vous jouer à Sofia la semaine prochaine ?
Je vais essayer de jouer la semaine prochaine si j’entre dans le tableau principal, pas si je dois passer par les qualifications.

« Je vais jouer l’année prochaine, après on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je peux m’arrêter en fin d’année prochaine, jouer un an de plus. Tout est envisageable. Tant que je peux jouer, je continue »

Êtes-vous satisfait de votre saison, dans des circonstances particulières ?
J’ai perdu contre des gros joueurs. Depuis l’US Open, je perds contre des top 10 et des top 20. Je fais de mon mieux. Je ne joue pas mal, je dois simplement être meilleur physiquement, avoir plus de rythme, mettre plus d’intensité. Contre ce genre de joueurs, c’est indispensable. Je travaille là-dessus.

« C’est beau de finir autant d’années dans les 50 premiers. »

En allant à Sofia, vous pourriez terminer dans le top 50 pour la 14e fois de votre carrière. Cela signifie-t-il quelque chose pour vous ?
Je suis fier d’être toujours là à 34 ans. Je ne pensais pas jouer autant de saisons que ça. J’étais dans les 100 en 2003-2004, jamais je ne m’imaginais en 2020 encore jouer au tennis. Je suis heureux d’être encore ici, d’être compétitif, de jouer ces grands tournois. Je suis assez fier de ça. C’est beau de finir autant d’années dans les 50 premiers. J’espère jouer encore quelques années, je ne sais pas si ça sera possible. Je vais jouer l’année prochaine, après on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je peux m’arrêter en fin d’année prochaine, jouer un an de plus. Tout est envisageable. Tant que je peux jouer, je continue.

Un mot sur Rafael Nadal qui pourrait remporter le 1000e match de sa carrière ce mercredi ?
C’est l’un des plus grands athlètes tous sports confondus. Gagner 13 Roland-Garros, c’est l’un des plus grands exploits du sport. C’est certainement l’un des cinq plus grands champions de l’histoire du sport. Il n’y a rien à dire, il est toujours là, et j’ai bien peur que ça ne soit pas fini. »

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