Tennis – JO – Naomi Osaka « impatiente de jouer à Tokyo » lors des JO

L’ancienne numéro 1 mondiale Naomi Osaka, qui avait renoncé à Roland-Garros pour régler ses problèmes d’anxiété, s’est dite très « impatiente de jouer à Tokyo » dans une tribune publiée jeudi dans le magazine Time. Osaka déclare qu’elle ne « pourrait pas être plus enthousiaste à l’idée de jouer à Tokyo », après avoir pris plusieurs semaines pour se « ressourcer et passer du temps avec (ses) proches ».

Elle avait alors expliqué que les conférences de presse d’après-match étaient préjudiciables pour sa santé. La Japonaise pense toujours que cet exercice obligatoire est « dépassé et avait besoin d’être rafraîchi », comme elle l’explique dans le magazine américain. « Je pense que nous pouvons améliorer ce format, le rendre plus intéressant et agréable pour chaque partie, note-t-elle. Moins de (rapports) sujets contre objet, plus (de rapports) de pair à pair. »

« J’espère que les gens peuvent s’identifier et comprendre qu’il est normal de ne pas aller bien et qu’il est normal d’en parler. Il y a généralement de la lumière au bout de chaque tunnel »

Naomi Osaka dans Time

Naomi Osaka, qui a également renoncé à Wimbledon, espère que les autorités sportives « adopteront des mesures pour protéger les sportifs, en particulier les plus fragiles », en permettant peut-être parfois aux joueurs de renoncer aux obligations médiatiques sans être punis.

Après son abandon à Paris et la controverse provoquée, la lauréate 2021 de l’Open d’Australie révèle avoir reçu le soutien de personnalités comme Michelle Obama ou du nageur américain Michael Phelps. Ce dernier lui a notamment dit qu’en parlant, elle avait peut-être sauvé une vie. « Si c’est vrai, alors tout cela en valait la peine, écrit Osaka qui est aussi revenue sur sa situation personnelle. Il peut y avoir des moments pour chacun d’entre nous où nous devons faire face à des problèmes derrière les coulisses. J’espère que les gens peuvent s’identifier et comprendre qu’il est normal de ne pas aller bien et qu’il est normal d’en parler. Il y a généralement de la lumière au bout de chaque tunnel. »

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.