Tennis – AUS – Jelena Dokic révèle avoir été très proche du suicide en avril dernier

« J’ai presque sauté du balcon du 26e étage pour perdre la vie. Je n’oublierai jamais ce jour. […] Je voulais juste que la douleur et la souffrance s’arrêtent. […] Je me suis éloignée du bord (du balcon), je ne sais même pas comment j’ai réussi à le faire. » C’est par ces mots, tirés d’un long message publié sur son compte Instagram, que Jelena Dokic a révélé, lundi, avoir envisagé de se suicider, le 28 avril dernier.

« Obtenir de l’aide professionnelle m’a sauvé la vie »

Jelena Dokic

L’ancienne joueuse australienne, âgée aujourd’hui de 39 ans, a voulu raconter son traumatisme mais également délivrer un message d’espoir à ceux ou celles qui, comme elle, sont ou ont été en souffrance. Dokic a écrit être « définitivement sur la voie de la guérison. […] Obtenir de l’aide professionnelle m’a sauvé la vie ».

Son désespoir, qui l’a presque poussée à se jeter dans le vide, serait lié à sa séparation avec son compagnon ; ils étaient en couple depuis presque 20 ans. « Tout était flou, tout était sombre. […] Pas de ton, pas d’image, rien n’avait de sens. […] Juste des larmes, de la tristesse, de la dépression, de l’anxiété et de la douleur », a encore écrit Jelena Dokic.

« N’ayez pas honte de ce que vous ressentez »

Jelena Dokic

L’Australienne avait débuté sa carrière sur le circuit WTA en 1999, quand elle avait 15 ans. À son palmarès, elle compte six titres, dont le tournoi de Rome en 2001. En Grand Chelem, Dokic avait atteint les demi-finales de l’US Open (2000) et avait également été quart de finaliste à Roland-Garros, deux ans plus tard. Cette année-là, elle fut n°4 mondiale, le meilleur classement de sa carrière. Celle-ci avait pris fin en 2012.

En parallèle, la joueuse australienne avait dû gérer une relation difficile avec son père, qui était également son entraîneur. Elle avait publié une autobiographie dans laquelle elle avait évoqué cette relation toxique. Lundi, sur Instagram, Dokic a écrit « croire profondément au pouvoir de partager (les) histoires. […] J’écris parce que je sais que je ne suis pas la seule à lutter. […] N’ayez pas honte de ce que vous ressentez. C’est normal et vous pouvez en revenir. Continuez d’y croire. […] Je reviendrai plus fort que jamais ».

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