Tennis – ATP – Sofia – À Sofia, Gaël Monfils corrige Gianluca Mager

Le Français entretient ainsi la bonne dynamique et laisse surtout ce vendredi l’image d’un tennis assuré et très propre, porté par une qualité de service remarquable. Un point de son jeu que le Français a notamment beaucoup travaillé avec ses nouveaux coaches cette année, Günter Bresnik et Richard Ruckelshausen.

« J’ai fait un bon match, je suis vraiment content, reconnaissait le 20e joueur mondial à la sortie. On travaille beaucoup, on met l’accent sur le service, mon coup droit a été solide, peut-être moins percutant, mais j’avais envie de mettre un peu plus de rotation. Je suis bien en jambes, l’indoor j’aime bien. Après les bons matches à Metz, j’essaie de continuer. Il a fallu un peu de temps, mais maintenant je me sens bien, je regarde devant, je suis motivé. »

L’ancien n°6 mondial a été en contrôle tout le match, n’ayant eu à écarter qu’une seule balle de break au premier jeu du deuxième set. Avant cela, il avait déjà fait de gros dégâts, écrabouillant sans ménagement Gianluca Mager. Par son service d’abord, remportant notamment les quatorze premiers points sur sa mise en jeu et terminant le match avec 72 % de premières balles, 13 aces et 93 % de points derrière son premier service ! Mais aussi à l’échange, où Monfils jouait long et en sécurité, laissant souvent Mager se perdre tactiquement et partir à la faute.

Sept jeux blancs pour Monfils

Bref du travail très propre pour le Français, très dynamique, malgré une entrée repoussée dans le tournoi, après le forfait de son premier adversaire désigné à Sofia, Ilya Ivashka. Mager manquait clairement d’armes et de solutions pour enrailler la mécanique de Monfils, qui validait encore sa supériorité très tôt dans le deuxième set, à 2-1, sur un gros retour de première balle dans les pieds de l’Italien, monté un peu à l’aventure.

L’affaire était entendue et dans les grandes largeurs. Monfils terminait le match avec sept jeux blancs conclus (5 sur son service, 2 en jeu de retour), six petits points seulement abandonnés sur sa mise en jeu et le sentiment pleinement justifié d’avoir fait du bon travail vendredi à Sofia. En demi-finales, il croisera la route de l’Américain Marcus Giron, tombeur sans peine lui aussi de John Millman un peu plus tôt (6-4, 6-2).

Un rendez-vous sympa entre les deux hommes qui s’apprécient et s’entraînent de temps en temps ensemble. « Je l’aime beaucoup, c’est un type très sympa, c’est un guerrier, il ne lâche rien. C’est un match qui va être dur pour moi. Quand tu joues des mecs qui t’aiment bien, ils ont envie de te déchirer, souriait Monfils, qui voit plus loin que le dernier carré en Bulgarie. J’aimerais me donner la possibilité d’aller chercher un titre », dit-il.

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