Tennis – ATP – Monte-Carlo – Jo-Wilfried Tsonga, après sa défaite contre Marin Cilic au Masters 1000 de Monte-Carlo : « Pas mal de sentiments qui se mélangent »

Quel est votre premier sentiment après cette défaite contre Marin Cilic et ce match qui est allé vite ?
« Le tout premier sentiment, c’est de la déception. De tout ce que j’ai pu faire ces derniers mois, ces dernières semaines, honnêtement, ici, c’est le moment où je me sentais le mieux, tennistiquement. Marin (Cilic) a très bien joué. Déçu d’avoir eu un adversaire aussi fort, déçu de n’avoir pas pu défendre mes chances un peu mieux encore. Triste aussi parce que c’était mon dernier Monte-Carlo et j’aurais préféré que ça se termine un peu différemment. Mais très reconnaissant de l’organisation du tournoi, qui m’a offert cette wild-card et m’a permis de vivre ce moment-là. Il y a pas mal de sentiments qui se mélangent. Ce n’est pas forcément simple.

Vous avez remporté deux Masters 1000 dans votre carrière (Bercy 2008 et Toronto 2014), quel est votre meilleur souvenir ?
Bercy parce que c’est tout neuf en fait. C’est la première fois. Bercy aussi, parce que c’est en France. J’avais tous mes amis d’enfance, ma famille, tous mes entraîneurs depuis mes 7 ans. Tout était réuni. J’étais novice sur les Masters Series. Tout était hors norme. Après, en termes sportifs, Toronto reste aussi quelque chose d’énorme. Battre Murray, Djokovic, Federer dans le même tournoi, c’est finalement ce que l’on me demandait de faire toutes les semaines et c’est ce que je n’arrivais pas à faire le reste du temps. Cette semaine, j’avais réussi à le faire, en sortant d’une période qui avait été difficile pour moi. Bercy prend évidemment un peu toute la place, mais Toronto, sportivement et même humainement, c’était une aventure assez exceptionnelle.

« Je ne vais pas changer mon programme et je vais aller jusqu’au bout. J’espère qu’à un moment donné, ça me sourira un peu mieux »

Il faisait froid, il n’y avait pas grand monde. Vous n’avez pas eu de chance avec la programmation ?
On sait que je joue bien quand il fait chaud et que ça rebondit, ça c’est sûr (sourire) ! Voilà, ça fait partie de notre métier, de devoir s’adapter. Marin a fait un très bon match, ces conditions n’ont pas eu l’air de le gêner beaucoup. C’est comme ça. Avec le recul, toutes ces choses que l’on peut souvent prendre comme de l’injustice dans nos carrières, aujourd’hui je les prends comme une partie de mon métier.

Ça fait un tournoi de cocher d’ici Roland. Dans quel état d’esprit allez-vous avancer jusqu’au Majeur français désormais ?
J’ai vraiment envie d’aller jusqu’au bout, de fonctionner comme j’ai toujours fonctionné. J’ai envie de me préparer pour les tournois, j’ai envie d’être compétitif. Cette semaine était celle où je me suis senti le mieux. Et à l’arrivée, c’est le tournoi où je marque le moins de jeux ! C’est le tennis. Mais j’ai envie d’aller sur ce chemin, j’ai envie d’être compétitif. Je ne vais pas changer mon programme et je vais aller jusqu’au bout. J’espère qu’à un moment donné, ça me sourira un peu mieux. »

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