Tennis – ATP – Madrid – Carlos Alcaraz écrase Adrian Mannarino au 1er tour du Masters 1000 de Madrid

Certains reçoivent les clés d’une rutilante voiture, d’autres une somme d’argent rondelette de la part des grands-parents comme cadeau à leur majorité. Carlos Alcaraz, lui, va se voir offrir ce dont il a toujours rêvé étant petit, un Rafael Nadal en vrai ! Après une démonstration de puissance et d’engagement lundi face à Adrian Mannarino, qu’il a broyé en deux sets et 1 h 11 (6-4, 6-0), la jeune pépite du tennis espagnol, 120e mondial, va en effet croiser mercredi la route de son idole, Rafael Nadal sur la « pista » centrale, le jour même de son dix-huitième anniversaire !

Une première victoire en Masters 1000 comme dans un monde merveilleux. « Aujourd’hui (lundi), c’était un jour spécial pour moi », disait-il, à même le court après son exécution en règle. « Je suis venu tant de fois ici petit. Me trouver devant vous, sur le court central, c’était un sentiment incroyable. Mercredi, je vais juste essayer de joueur mon jeu, me faire plaisir, tenter. Jouer contre Rafa ici, c’est un rêve qui devient réalité. »

Mannarino dans la prison d’Alcaraz

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le récent demi-finaliste à Marbella (ATP 250), vainqueur cette année de son premier match en Grand Chelem à l’Open d’Australie (face au Néerlandais Botic van de Zandschulp), l’a amplement mérité. Face à lui, Adrian Mannarino, 34e mondial de son état tout de même, n’a pas existé. D’un bout à l’autre, le Français fut submergé de coups, d’assauts, d’audace de la part de l’élève de l’ancien n°1 mondial, Juan Carlos Ferrero.

« Moi, sur terre battue, je m’emmêle un peu dans tout ce qui est tactique, technique. Je ne prends vraiment pas de plaisir à jouer sur cette surface. »

Adrian Mannarino

Porté par un service qu’il peut lâcher, comme qui rigole, à 217 km/h, emporté par un coup droit saignant et ultra-puissant qu’il ne freine quasiment jamais, Alcaraz est un pur-sang, un attaquant-né. Sans cesse engagé, avec cette volonté d’aller vite vers l’avant derrière la frappe, il n’a laissé ni le temps, ni l’espace à Mannarino, totalement enserré, emprisonné chez Alcaraz. « Il a très bien joué, il ne m’a pas laissé de place. Moi, sur terre battue, je m’emmêle un peu dans tout ce qui est tactique, technique. Je ne prends vraiment pas de plaisir à jouer sur cette surface, commentait le Français à la sortie. Lui a très bien joué d’entrée, il ne m’a pas laissé de place, il a été solide du début à la fin. Mais pour moi, ici, ce n’est pas ce qu’il y a de plus important.»

Breaké d’entrée de première manche, le Français n’a jamais inscrit plus de deux points sur le service du jeune Espagnol de toute la rencontre, recevant même la fessée dans le deuxième set, 6-0, en 29 minutes ! L’idole, Rafael Nadal, est prévenue. À Madrid, Carlos Alcaraz a passé l’âge des autographes.

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