Tennis – ATP – Madrid – Carlos Alcaraz domine Alexander Zverev et remporte le Masters 1000 de Madrid

On espère que vous avez passé une bonne semaine, mais cela semble difficile qu’elle soit meilleure que celle de Carlos Alcaraz. L’Espagnol a d’abord commencé par fêter ses 19 ans, avant de s’offrir Rafael Nadal, puis Novak Djokovic pour un enchaînement inédit, et enfin Alexander Zverev (6-3, 6-1) dans les trois derniers matches qui l’ont conduit à la victoire au Masters 1000 de Madrid. Déjà le deuxième à son palmarès après Miami. Et tout ça sans donner l’impression de surjouer.

On pouvait se poser la question d’une décompression face à Djokovic après avoir vaincu Nadal la veille. Le kid d’El Palmar avait répondu à la question en livrant face au n°1 mondial ce qui restera comme un des sommets de la saison. Le relâchement allait-il venir en finale face à Alexander Zverev ? Même pas. Alcaraz a joué son jeu, bien agrémenté d’un service kické qui aura embêté tous ses adversaires dans la diagonale des avantages. En face, Zverev est retombé dans la passivité coupable qui lui coûte trop de matches depuis le début de la saison. Mais il faut dire qu’il n’a pas pu rentrer dans le match, immédiatement pris à la gorge par la nouvelle idole espagnole. Il n’a ainsi fallu que 31 minutes à Alcaraz pour empocher le premier set (avec quatre jeux blancs en sa faveur).

Zverev, deux doubles fautes pour finir

Tête basse, Zverev n’avait pas de solutions. Dans le deuxième set, il cédait un deuxième break avec un jeu affreux ponctué d’un smash dans le filet, d’une volée caviardée et de deux doubles fautes. En comparaison, l’enchaînement amortie-lob lifté d’Alcaraz pour boucler le jeu tendait au génie. Dépité et impuissant, Zverev ne parvenait pas à inverser le cours du match. Pire, l’Allemand terminait sur deux doubles fautes.

100 %

C’est le pourcentage de réussite d’Alcaraz en finale. Il en a disputé 5, dont 4 en 2022, pour autant de titres.

Beaucoup de choses ont déjà été dites sur le phénomène Alcaraz. Sur son jeu, sur son mental de guerrier, sur sa volonté de ne pas subir les points importants et de se les approprier, sur son intelligence de jeu… Et dire que ce n’est que le début de l’histoire.

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