Tennis – ATP – Lyon – Gilles Simon, battu au 1er tour à Lyon : « Je suis de bonne humeur ! »

« Comment réagissez-vous à cette défaite face à Aljaz Bedene (6-2, 6-3) ?
La terre battue, ça devient compliqué. Après Montpellier, au terme duquel où j’avais fait un long break, j’étais revenu tranquille, sans coach, pour voir où j’en étais. Mais là, je suis dans une autre logique, j’essaie de performer. Bon, le match est décevant, je rencontre encore sur le terrain des problèmes que je traîne depuis un moment. Mais je suis dans de bien meilleures dispositions mentales. Je suis motivé, il y a des trucs qui reviennent, je suis de bonne humeur !

Ça va mieux, alors… 
Oui. Le contexte n’a pas aidé, pour beaucoup de joueurs de ma génération, c’est dur. Quand tu es sur un match où il ne se passe plus rien, tu prends un coup… Il y a plein de choses qui arrivent ensemble, tu sens aussi la fin arriver. Est-ce que ce sera mon dernier Roland-Garros ? Je n’espère pas, mais on ne sait jamais. En tout cas, j’y serai pour être bien physiquement pour la suite. Je suis dans une dynamique de bien travailler.

« (Nadal et Djokovic) sont de plus en plus accrochés par des joueurs de plus en plus différents […] mais… ça tient ! C’est là que tu vois qu’ils sont forts »

Pensez-vous que Roger Federer, qui revient à Genève cette semaine, aura assez de préparation en vue de Roland-Garros ? 
Il est peu dans la même logique. La terre battue n’est plus vraiment son objectif. Je ne pense pas que Roland-Garros soit le tournoi du Grand Chelem qu’il souhaite le plus gagner en ce moment. Il joue sur terre battue pour espérer gagner des matches, peaufiner son physique et amener tout ça sur gazon. Là, il sera plus pénible. Le Grand Chelem qu’il a en tête, c’est Wimbledon. Roland fait partie du plan.

Qu’avez-vous pensé du Masters 1000 de Rome avec cette finale Nadal-Djokovic ?
La marge s’amenuise, leur niveau de jeu a baissé un peu avec les contraintes de l’âge, mais ils arrivent encore en finale. J’ai trouvé Nadal et Djokovic moins performants qu’il y a quelques années. Ils ont moins de marge, ils sont de plus en plus accrochés par des joueurs de plus en plus différents, ils ont de moins en moins de matches tranquilles, mais… ça tient ! C’est là que tu vois qu’ils sont forts.

À Roland, Daniil Medvedev sera tête de série n°2. Roland-Garros aurait-il dû faire comme à Wimbledon dans la gestion des têtes de série pour s’épargner le risque d’un Djokovic-Nadal en demi-finales, avec une autre partie de tableau plus déséquilibrée ?
On ne peut pas faire les tableaux qu’on a envie de faire. Le classement existe, les points n’ont pas été volés. J’aime cette notion du classement. Et Daniil mérite d’être n°2. Sinon, on n’a qu’à prendre un classement Twitter ou un classement Facebook. »

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