Tennis – ATP – Lyon – Battu au premier tour à Lyon, Jo-Wilfried Tsonga ne désarme pas avant Roland-Garros : « J’ai encore envie »

« Quel est le sentiment à l’issue de cette défaite au premier tour de Lyon ?
Le sentiment est partagé entre la déception de perdre, mais aussi le sentiment que c’était agréable d’avoir des sensations encore meilleures que les autres fois. Mais ce n’est pas suffisant encore pour gagner aujourd’hui (défaite 6-4, 6-4 face au Slovaque Alex Molcan). J’aurais pu faire un peu mieux, notamment sur les balles de break (à 1-0, 0-40 en début de deuxième set). Je suis déçu, mais c’est comme ça. Je suis assez fataliste et je vais continuer à bien me préparer. Évidemment, j’aurais préféré gagner des matches, arriver là-bas (à Roland-Garros) avec un peu plus de certitudes. Après, Roland a toujours été le tournoi sur la tournée de terre battue où je jouais le mieux. Je suis un bon joueur à Roland-Garros, mas pas un grand joueur de terre battue (sourire) ! J’espère que ça va être à l’image de ma carrière et que c’est encore à Roland que je vais jouer mon meilleur tennis.

Comment envisagez-vous cette dernière semaine avant Roland-Garros et la fin de votre carrière ? Cela est désormais plus présent dans votre esprit ?
Oui bien sûr, ça commence à prendre forme. Surtout quand on fait des surprises comme aujourd’hui (avec des hommages en vidéos de Rafael Nadal, Dominic Thiem, Lucas Pouille, Leylah Fernandez, Garbiñe Muguruza, Fabio Fognini, etc…). Je ne suis pas le meilleur dans ces trucs-là, ce n’est pas ce que je préfère. Mais j’apprécie à sa juste valeur tous les petits mots des gens qui m’ont soutenu tout au long de ma carrière.

« Je vais faire un ou deux bons points et après j’ai du mal à récupérer. Ça fait partie du tennis. Je ne désespère pas que sur un effort long, je sois meilleur. »

Jo-Wilfried Tsonga

Sur le match d’aujourd’hui, face à ce type de joueurs, ce sont les jambes qui manquent ?
Oui. Les jambes, la condition physique, quoi. J’ai eu beau revenir ces derniers mois, les années où je n’ai pas pu vraiment faire du sport de haut niveau, ça m’a fait mal. Surtout sur ma capacité à enchaîner. Je vais faire un ou deux bons points et après j’ai du mal à récupérer. Ça fait partie du tennis. Je ne désespère pas que sur un effort long, je sois meilleur.

Mais dans vos attitudes, on sent qu’il y a encore le feu à l’intérieur ?
C’est ça qui est terrible ! C’est ça le plus difficile en fait, d’avoir encore ce truc-là. Pour moi, c’est hyper frustrant. J’ai encore envie, ma tête, elle, va bien. Ça sort encore de la raquette quand je suis bien sur la balle, que je n’ai pas le pouls à 200 (sourire) ! Forcément, il y a de la frustration. Quand je prends quinze amorties, je me dis, à l’époque, il en aurait peut-être mis deux et le reste, c’était pour moi… »

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.