Tennis – Affaire Peng Shuai – Affaire Peng Shuai : l’inquiétude demeure du côté de la WTA

Steve Simon, le président de la WTA, « demeure profondément inquiet » quant à la liberté de parole de la joueuse chinoise Peng Shuai, qui avait accusé début novembre un haut dirigeant de son pays d’un rapport sexuel forcé. « Il a décidé de ne pas reprendre contact avec elle via email tant qu’il ne serait pas certain que ses réponses seraient personnelles et non celles de ses censeurs, a déclaré une porte-parole de l’association qui gère le tennis féminin. Steve Simon a contacté Peng Shuai via différents canaux. Il lui a envoyé deux emails mais il était clair que ses réponses étaient influencées par d’autres. »

La WTA n’a en revanche pas souhaité revenir sur une information de la BBC – qui s’appuyait sur les déclarations d’un « ami » de la joueuse -, selon laquelle Peng Shuai aurait envoyé un email à Simon pour le remercier de son inquiétude mais aussi pour lui demander de ne pas intervenir afin de la laisser « tranquille ».

Les dirigeants chinois sont montés au front

Après avoir publié début novembre, sur le réseau social chinois Weibo, un long message sur sa relation avec l’ex-vice Premier ministre Zhang Gaoli, de 40 ans son aîné, Peng Shuai, 35 ans, vainqueur de Roland-Garros en double en 2014, avait disparu, poussant de nombreuses stars du tennis, de Serena Williams à Novak Djokovic, à demander à Pékin de faire la lumière sur son sort.

Quelques minutes après sa publication, son texte, où elle reprochait à l’ex-dirigeant de l’avoir forcée à une relation sexuelle il y a trois ans, avait été censuré et la joueuse n’avait réapparu que le week-end dernier dans un restaurant de Pékin puis lors d’un tournoi organisé dans la capitale chinoise, selon des vidéos publiées par des médias officiels.

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