Superligue européenne : Bartomeu balance, l’UEFA et la FIFA réagissent !
Le président démissionnaire du FC Barcelone, Josep Maria Bartomeu, a révélé que le club culé avait donné son accord pour participer à la future « Superligue européenne ». En officialisant le projet, ce dernier a poussé l’UEFA et la FIFA à réagir.
L’UEFA a répété son opposition à la création d’une « Superligue ».
«Le comité de direction du FC Barcelone a approuvé l’acceptation des prérequis pour participer à une future Superligue européenne entre clubs de football.» Voici la bombe lâchée par le désormais ex-président du club culé, Josep Maria Bartomeu, au moment d’annoncer sa démission.
Simple serpent de mer jusqu’ici, le projet a donc bel et bien été «officialisé» par l’ancien dirigeant blaugrana, et cela a pris de court l’ensemble de la planète football.
Bartomeu balance, mais dans quel but ?
À commencer par les autres dirigeants impliqués dans le projet. Bartomeu a-t-il «balancé» ? Le quotidien espagnol AS semble répondre par la positive. D’après nos confrères, les présidents du Real et de l’Atletico Madrid ont «halluciné» lorsqu’ils ont eu vent des déclarations de leur homologue démissionnaire. Même réaction en Angleterre, où Manchester United et Liverpool portent le projet, ou encore en France avec le Paris Saint-Germain.
En lâchant cette bombe, Bartomeu a-t-il mis des bâtons dans les roues du football-business, dont la «Superligue» serait la quintessence ? C’est possible. À l’initiative du projet, l’ECA, association représentant les plus grands clubs européens, ne pourra désormais plus botter en touche lorsque des questions sur le sujet lui seront posées. Et avec cette pièce dans la machine, l’ex-président barcelonais a surtout poussé les instances qui régissent le monde du football à réagir.
L’UEFA tape du poing sur la table
À commencer par l’UEFA, dont la Ligue des Champions serait la première victime d’une «Superligue». «Le président Aleksander Ceferin a clairement indiqué à plusieurs reprises que l’UEFA s’oppose fortement à une Superligue. Les principes de solidarité, promotion, relégation et de ligues ouvertes sont non-négociables. C’est ce qui fait que le football européen fonctionne et que la C1 est la meilleure compétition de sport au monde», a déclaré l’instance, jointe par l’AFP.
L’UEFA a également estimé qu’une «Superligue de 10, 12 ou même 24 clubs devient inévitablement ennuyeuse». Quid de la FIFA ? Selon plusieurs sources, le président Gianni Infantino serait quant à lui favorable à la création d’une «Superligue». Mais l’instance a tenu à démentir ces accusations, en renvoyant vers une récente interview sur le sujet accordée par l’ex-bras droit de Michel Platini au quotidien suisse Aargauer Zeitung.
La FIFA botte en touche
«En tant que président de la FIFA, je m’intéresse à la Coupe du monde des clubs, pas à la Superligue. Ce qui m’importe, ce n’est pas le Bayern contre Liverpool, mais le Bayern contre Boca Juniors de Buenos Aires», expliquait-il alors. En attendant une véritable opposition, nul doute que les organisateurs de cette fameuse «Superligue» ne seront pas contre le fait d’ajouter un peu d’exotisme à leur compétition. Après tout, en Amérique du Sud, il y a aussi des droits TV à vendre…
Êtes-vous favorables à la création d’une «Superligue européenne» N’hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…
