Stefanos Tsitsipas : « Ça peut être mon année » pour le titre à l’Open d’Australie

« Vous êtes maintenant un habitué des derniers matches en Grand Chelem, pourtant vous n’avez pas encore remporté de titre. Pensez-vous que ça peut être votre année ?
Je me sens super bien niveau tennis. J’ai l’impression que je ne m’étais pas senti aussi bien depuis longtemps. Alors je dirais que oui, ça peut être mon année. Je l’ai déjà dit, je suis un joueur différent, je joue différemment. Quand je suis sur le court, je n’ai pas de pensées négatives. Je viens sur le court et je joue mon tennis.

Il y a beaucoup d’attente autour de la « Next Gen » quant à savoir si Holger Rune, Félix Auger-Aliassime ou un autre sera le prochain vainqueur en Grand Chelem. Mais on semble oublier que vous êtes encore jeune. Qu’est-ce que cela vous fait ?
Je suis passé par là. En fait, cela a tendance à disparaître quand vous devenez adulte, quand vous n’êtes plus un enfant. Ces gars sont dans une période de transition. J’ai donné sur ce sujet, maintenant j’essaie d’avancer, d’aller plus loin, de me détacher de ça. Il n’y a pas d’autre « Gen » après la « Next Gen », on devient juste adulte.

C’est la maturité, l’expérience qui vous permet de passer au stade supérieur ?
L’état d’esprit, clairement l’état d’esprit et rien de plus.

« Je suis heureux quand je suis sur le court, quand je frappe de jolis coups et que je sors une bonne performance »

Les derniers matches en Grand Chelem demandent une grande débauche d’énergie. Comment vous situez-vous par rapport à Roland-Garros quand vous êtes arrivé en finale ?
Je me sens très bien. J’ai pratiqué un bon tennis. Et quand j’évoquais l’état d’esprit, le mien est bon. Il y a une façon d’appréhender le tennis qui fait que vous êtes vide après chaque match. Où chaque chose sur le court demande d’énormes efforts. Et il y aune autre façon de voir les choses. Vous faites votre boulot, mais en l’appréciant et en vous fichant de savoir si c’est fatigant ou pas. En fait, c’est assez rafraîchissant. Et je pense que je suis plus dans cet état d’esprit dernièrement. Je suis heureux quand je suis sur le court, quand je frappe de jolis coups et que je sors une bonne performance. Cette dynamique qui m’a donné faim et a créé le désir de jouer au tennis, la volonté d’accomplir de nouvelles choses.

Comment se passe la collaboration entre votre père et Mark Philippoussis ?
Il n’y a aucune friction, tout se passe bien. tout se passe bien avec tout le monde. Nous nous comprenons et il n’y a jamais eu de malentendu qui pouvait conduire à un conflit. J’aime ça et je l’aimais déjà l’année dernière. C’est bien d’avoir quelqu’un à côté de mon père qui peut le conseiller, qui peut l’aider et m’aider. Et j’espère que l’expérience lui sera aussi profitable qu’à moi, que nous pouvons nous aider mutuellement. »

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