Roland-Garros – Il y a un demi-siècle, les premières sessions de nuit à Roland-Garros

Roland-Garros by night n’est pas une nouveauté 2020. De 1969 à 1974, huit pylônes d’éclairage hauts comme des immeubles de quatre étages étaient plantés sur la terre d’un court central qui ne s’appelait pas encore Philippe-Chatrier. Mais, dans l’esprit, cela avait peu à voir avec ce qui se passe aujourd’hui, avec douze courts équipés de projecteurs.

« À l’époque, ce n’était qu’une solution d’appoint, se souvient François Jauffret (78 ans), meilleur Français du début des seventies. Personne ne commençait un match en nocturne comme ça peut être le cas désormais et ça n’a jamais dû dépasser 22 heures. Ça servait juste à terminer des matches qui s’étiraient en longueur. » Comme par exemple la finale 1972, remportée par l’Espagnol Andres Gimeno contre le Français Patrick Proisy et terminée aux chandelles.

« En 1974, j’avais terminé mon troisième tour contre Ilie (Nastase) sous les projos, sourit Georges Goven. Je m’en rappelle très bien parce qu’il faisait tellement froid que les organisateurs avaient distribué des couvertures aux spectateurs. » Cette même année 1974, c’est François Jauffret qui avait joué pour la dernière fois sous lumière artificielle, lors de son huitième face au Tchèque Jan Kodes : « En 1975, les poteaux avaient été démontés pour une raison simple. Philippe Chatrier, président de la FFT, avait dit que ça ne servait à rien de jouer en nocturne et, qu’en plus, les poteaux gênaient les spectateurs. »

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