Roland-Garros (H) – Roland-Garros : les clés du match entre Dominic Thiem et Diego Schwartzman

Deux joueurs très en forme

Dominic Thiem et Diego Schwartzman, qui s’affrontent ce mardi en quarts de finale de Roland-Garros, sont incontestablement deux des joueurs en forme du moment. L’Autrichien a remporté l’US Open début septembre, son premier titre en Grand Chelem, après avoir maîtrisé la compétition de main de maître (trois petits sets concédés), jusqu’à sa finale étriquée qu’il a enlevée à Alexander Zverev au mental.

Diego Schwartzman n’a pas connu les mêmes résultats sur dur : élimination au deuxième match du tournoi de Cincinnati et défaite en cinq sets dès le premier tour du Majeur new-yorkais contre Cameron Norrie, classé 72e à l’ATP.

Mais sur terre battue, il s’est propulsé en finale du tournoi de Rome après avoir battu le roi de la surface, Rafael Nadal, en quarts de finale (6-2, 7-5). Aux portes du sacre, le lutin argentin n’a pas démérité face à Novak Djokovic. Il avait même récolté les trois premiers jeux avant de finalement s’incliner en deux sets (7-5, 6-3).

Le parcours à Roland : Schwartzman intraitable, Thiem en favori

À l’image de son huitième de finale expédié en moins de deux heures dimanche (6-1, 6-3, 6-4) contre Lorenzo Sonego, ces Internationaux de France ressemblent à une promenade de santé pour Diego Schwartzman. Le numéro 14 mondial n’a laissé aucun set en route, et seuls 30 petits jeux lui ont échappé. Il s’est même offert le luxe de coller deux bulles en route. Néanmoins, pour se hisser en quarts, il n’a eu à affronter aucun joueur du top 40, son adversaire le mieux classé ayant été Miomir Kecmanovic, 41e à l’ATP.

On promettait une partie de tableau délicate à Dominic Thiem. Ce dernier a effectivement dû s’employer dès le premier tour pour se défaire de Marin Cilic (6-4, 6-3, 6-3). La tête de série numéro 3 a ensuite déroulé avec autorité, jusqu’à ce qu’il croise la route d’Hugo Gaston dimanche. Personne n’avait imaginé que le jeune Français le bousculerait autant. Thiem a puisé dans ses ressources pour arracher sa qualification dans l’ultime manche (6-4, 6-4, 5-7, 3-6, 6-3).

Les confrontations directes : avantage Thiem

Les deux joueurs se sont affrontés à huit reprises. Dominic Thiem s’est imposé six fois. Et sur la surface ocre, c’est également l’Autrichien qui mène la danse avec trois victoires dont un seizième de finale gagné à Barcelone en avril 2019 (6-3, 6-3).

Mais le natif de Buenos Aires a déjà trouvé les clés pour faire chuter son adversaire du jour. C’était chez lui, dans la capitale argentine, en février 2019. Dépassé dans le premier set, il avait finalement renversé la rencontre pour se qualifier en finale (2-6, 6-4, 7-6).

Surtout, c’est la première fois que ces deux tennismen vont croiser le fer en Grand Chelem. Et au meilleur des cinq sets, les compteurs seront remis à zéro.

Deux joueurs aux styles de jeu opposés

Thiem fait parler la foudre en coup droit et en revers, il enchaîne les coups gagnants et se montre très agressif, quitte à y laisser un peu de déchet, voire beaucoup par séquences. Il aime dicter l’échange et faire parler sa puissance. Le puncheur s’appuie sur un service très efficace pour se mettre en position de dominer son adversaire dès les premiers coups de raquette.

Schwartzman se veut quant à lui plus patient. Il raffole des longs échanges en fond de court, un jeu qui sied particulièrement à la terre battue, et s’est imposé comme l’un des contreurs les plus redoutables du circuit. Excellent relanceur, l’Argentin est également capable de ratisser le terrain de gauche à droite pour forcer son adversaire à la faute. En conférence de presse, il a d’ailleurs avoué vouloir s’inspirer du match de Gaston.

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