Roland-Garros (H) – Roland-Garros : cinq choses à savoir sur la surprise Daniel Altmaier

Il a commencé très tôt

Dès l’âge de 14 ans et demi, soit sept ans après ses premiers coups de raquette, Daniel Altmaier a disputé ses premières qualifications en Futures. Il avait d’ailleurs réussi à franchir un tour. En 2016, il pousse Stefanos Tsitsipas au troisième set, à Roland-Garros juniors, avant d’atteindre le troisième tour à Wimbledon, stoppé par Alex De Minaur. L’année suivante il atteint les quarts de l’ATP 250 d’Antalya, à seulement 18 ans.

Il a tardé à percer

Si Daniel Altmaier n’est entré pour la première fois dans le top 200 qu’en août dernier, c’est que l’Allemand de 22 ans a dû jongler avec de lourdes blessures. Il y a un peu plus d’un an et demi, son nom avait même disparu des tablettes de l’ATP. Il se battait pour seulement revenir sur un court, après une longue rééducation pour lutter contre des blessures récurrentes à l’épaule droite et aux abdominaux.

Il a mis le confinement à profit

Fort de l’expérience de ses fragilités précédentes, il a su axer la période du confinement sur une préparation physique spécifique, destinée à lui apporter la stabilité corporelle qui lui avait fait défaut. Son coach argentin Francisco Yunis (61e ATP en 1987) l’a aussi aidé à encore mieux maîtriser le jeu sur terre battue, surface sur laquelle il a grandi.

Il s’est fait la main sur les Challengers

Depuis août, il a repris sa carrière par le bon bout en atteignant notamment deux demi-finales sur le circuit Challenger, à Cordenons et à Aix-en-Provence, battant au passage la pépite italienne Lorenzo Musetti et l’Uruguayen Pablo Cuevas, et cédant de peu face au grand espoir espagnol Carlos Alcaraz. « Avec les autres jeunes, ça joue déjà très bien et on se tire un peu les uns les autres vers le haut », apprécie-t-il.

Il a un parcours quasi-sans-faute dans ce Roland-Garros

Avec son short trop large, son revers à une main et sa démarche décidée, Altmaier a tracé sa route à grands coups d’épaules dans le tableau parisien. Entre ses trois tours de qualifs et ses trois tours dans le tableau final, il n’a cédé qu’une manche. Matteo Berrettini a eu beau mener 5-3 dans la deuxième manche, ce samedi, rien n’y a fait pour le n°8 mondial (6-2, 7-6, 6-4). Le voilà en huitièmes de finale, déjà sûr d’être au pire 121e mondial à l’issue du tournoi.

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