Roland-Garros (H) – Réconcilié avec la terre battue, Daniil Medvedev trouve que « Roland-Garros, c’est pas mal »

« Vous voilà en huitièmes de finale, on peut imaginer que vous avez un peu changé d’avis sur la terre battue, non ?
Roland-Garros, c’est pas mal maintenant. Je me sentais bien depuis le début du tournoi et ça ne change pas. J’arrive en huitièmes et je me sens bien. Et je vois que tout est possible finalement. Cela n’a jamais été une question ou une interrogation, mais quand vous vous dites que vous allez perdre, alors vous allez mal jouer de toute façon. Et puis il y a des croyances qui changent. Quand j’étais jeune, je détestais le poisson, et maintenant j’aime le thon, le thon cru. Cette année, j’adore Roland-Garros. Je ne vais pas le cacher. Nous verrons bien. C’est le dernier tournoi de l’année sur terre battue, donc nous verrons bien comment ça se passera l’année prochaine.

Reilly Opelka est réputé pour son service, mais vous l’avez breaké cinq fois. Vous avez vraiment fait un gros match en retour.
Ce n’est jamais facile de jouer contre lui. Bon, sur la terre battue, c’est différent. C’était un troisième tour difficile. Mais il y a eu une petite averse et la terre était plus lourde. Normalement, je déteste la terre battue quand elle est plus lourde, et pourtant ça m’a aidé aujourd’hui. C’est l’aspect positif. Contre un tel serveur, il faut deviner, on ne peut pas anticiper. Mais j’ai pu faire une relance correcte. Généralement, on n’a pas cette opportunité sur des surfaces rapides, notamment pour les tie-breaks.

Vous avez été ovationnés à la fin du match. Cela vous a touché ?
Oui parce que pendant le match je sentais que les spectateurs étaient partagés. Tout le monde voulait que le match se prolonge. Après le match, grosse surprise, parce que c’est la première fois que ça m’arrive en France. D’habitude, je perds au premier tour. J’étais très heureux de ça. »

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