Roland-Garros (H) – Malgré la défaite, cette première finale à Roland-Garros restera un souvenir éternel pour Casper Ruud

« C’était votre première fois contre Nadal et la première finale en Grand Chelem aussi, qu’en retirez-vous ?
Je l’avais dit avant le match, je pensais qu’affronter Nadal en finale de Roland-Garros était le plus grand des challenges. Maintenant, je le sais. Nous nous étions déjà affrontés à l’entraînement, à son académie. C’était sérieux, nous voulions tous les deux gagner. Franchement, il met en entraînement la même intensité qu’en match. Mais là, les circonstances étaient différentes. C’était ma première finale en Grand Chelem, il y avait le public… J’ai eu du mal à me libérer en début de match, mais ça reste une bonne expérience. Vous savez, il y a des moments marquants dans une carrière et celui-là est déjà tout en haut de la liste. J’y penserai toute ma vie.

Comment expliquez-vous le score sec du dernier set ?
Il est monté en puissance et à la fin je ne savais plus où mettre la balle. Certains disent qu’il a deux coups droits tellement son revers est bon, mais c’est vrai. Vraiment, je ne savais pas où envoyer la balle, j’avais l’impression qu’il était partout.

Ce n’est pas un secret que Nadal est touché à un pied. L’avez-vous senti gêné durant le match ?
Pas franchement, non. Bien sûr, j’avais en tête qu’il a 36 ans et qu’il ne va pas en rajeunissant et que si ça durait, à 22 ans j’avais ma chance. Mais vraiment, je ne l’ai pas senti usé ou touché. Oui, j’y pensais et je me disais qu’il fallait s’accrocher car tout peut arriver dans un match, on l’a vu avec Alexander Zverev. »

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