Roland-Garros (H) – Djokovic s’attend à une « bataille physique » contre Schwartzman

« Que pensez de votre prochain adversaire en 8e de finale, Diego Schwartzman ?
C’est l’un des plus rapides joueurs sur le Tour. Les meilleurs résultats dans sa carrière sont arrivés sur terre battue. C’est un adversaire coriace, sans aucun doute. Avec lui, il faut toujours s’attendre à ce que la balle revienne, encore et encore. Je suis prêt pour cette bataille physique. Je n’ai pas passé trop de temps sur le terrain. J’ai très bien frappé dans la balle aujourd’hui (vendredi).

Zidane était dans la tribune…
Je n’ai pas vu Zidane. Mais c’est un honneur d’avoir ces légendes du monde du football venant me regarder. La plupart des joueurs de tennis sont des fans de football. J’ai vu Arsène (Wenger) en début de match. Ça te donne un peu plus de motivation pour performer devant eux.

« Je ne sais pas si je vais récupérer mon visa et si je vais être autorisé à revenir en Australie. En tout cas, j’aimerais disputer l’Open d’Australie. Je n’ai aucune rancune »

Novak Djokovic

Les réfugiés qui étaient au centre de détention avec vous à Melbourne ont tous été libérés ces dernières semaines. Qu’en pensez-vous ? Il y a également un nouveau gouvernement en Australie. Est-ce que cela aura un effet sur votre retour à Melbourne l’année prochaine ?
Si c’est exact, alors je suis évidemment très heureux, car je sais que c’était très difficile pour eux, en particulier pour ceux qui sont restés là depuis neuf ans. J’y suis resté une semaine, et je ne peux pas imaginer ce qu’ils ont ressenti pendant neuf ans. Ils n’ont rien fait de mal, ils sont demandeurs d’asile… C’est quelque chose que je n’ai évidemment pas compris. Si en parlant, j’ai pu contribuer à ce quelque chose de positif se produise, alors bien sûr j’en suis très heureux. J’avais communiqué avec Medhi Ali (un réfugié iranien). Je sais qu’il est allé aux États-Unis. Je suis très heureux qu’il soit heureux, qu’il puisse vivre libre. Nous sous-estimons la liberté. Et en ce qui concerne le gouvernement, oui, j’ai appris la nouvelle, mais je ne sais pas si je vais récupérer mon visa et si je vais être autorisé à revenir en Australie. En tout cas, j’aimerais disputer l’Open d’Australie. Je n’ai aucune rancune. Voyons comment ça se passe. »

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.