Roland-Garros (F) – Roland-Garros : cinq choses à savoir sur Laura Siegemund, qualifiée pour les quarts de finale

Titulaire d’un bachelor en psychologie

Avant de faire carrière dans le tennis, Laura Siegemund a obtenu un degré en psychologie à l’Université de Hagen. Le thème de sa thèse : « Comment résister à la pression ? » Combative sur le court, elle n’est pourtant pas à l’abri de s’effondrer, selon ses propres dires. Absente neuf mois sur blessure (genou) en 2017, elle en a profité pour approfondir ses connaissances dans la spécialité, et réaliser des colloques en entreprise.

« J’essaye de transmettre ce que nous expérimentons sur le court dans différents secteurs de la vie et du business. J’ai aimé cela, donner mon point de vue dans le domaine », confiait-elle alors au New York Times. Cette fan de Steffi Graff ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin, et prévoit d’obtenir un diplôme plus avancé dans le but de devenir psychologue après sa carrière.

Une progression (très) tardive

Alors que les modèles de précocité sont légion sur le circuit féminin, Laura Siegemund fait figure d’exception. La native de Filderstadt, près de Stuttgart, a beau avoir remporté l’Orange Bowl chez les moins de 12 ans en 2000, elle n’a découvert les qualifications des Grand Chelem qu’à l’âge de 25 ans, à l’US Open 2013.

Ce n’est que trois ans plus tard, en 2016, qu’elle se fait un nom avec un premier titre à Bastad, une entrée dans le top 100, et un troisième tour à l’Open d’Australie et à l’US Open. C’était jusqu’alors ses meilleurs résultats en Grand Chelem. Car après avoir atteint la 27e place mondiale en 2016, son meilleur classement, l’Allemande a plongé suite à une grosse blessure au genou droit survenue en mai 2017, un mois après son deuxième titre à Stuttgart. Roland-Garros est donc synonyme de renaissance pour elle, à désormais 32 ans.

Surtout performante en double jusque-là

Seulement deux titres en simple, mais déjà six en double : Laura Siegemund possède un palmarès plus étoffé lorsqu’elle est accompagnée sur le court. Sa particularité ? Elle a disputé chacune de ses neuf finales avec une partenaire différente.

La dernière d’entre elles est de loin la plus prestigieuse. L’Allemande a remporté le mois dernier l’US Open en compagnie de la Russe Vera Zvonareva, ex-n°2 mondiale en simple. Les deux femmes, qui n’avaient jamais été associées auparavant, n’ont pas répété la performance à Roland-Garros, où elles se sont arrêtées au stade du deuxième tour contre la paire Melichar-Swiatek.

Avant cela, Siegemund avait déjà remporté le double mixte de l’US Open, en 2016, au côté du Croate Mate Pavic, spécialiste de l’exercice.

Une erreur d’arbitrage en sa faveur contre Mladenovic

Opposée à Kristina Mladenovic au premier tour, Laura Siegemund, sans repères sur terre battue, semble complètement dépassée. Menée 5-1 par la Française, elle se retrouve à défendre une balle de set sur son service. C’est là que, sur une amortie adverse, la balle rebondit deux fois dans son camp… sans que l’arbitre ne s’en aperçoive. Siegemund continue à jouer et remporte un point qu’elle avait normalement perdu.

Elle enchaîne les come-back

Au-delà de ce premier tour chahuté, l’Allemande a montré par la suite qu’elle avait des difficultés à entamer ses matches. Contre Julia Goerges, elle était transparente dans la première manche (1-6) avant de remporter aisément les deux suivantes (6-1 6-3). Même scénario face à Petra Martic, où elle a déroulé après la perte du premier acte (6-7, 6-3, 6-0).

Et en huitièmes ce lundi, son adversaire Paula Badosa a servi à 5-3 pour le gain de la première manche. « En début de set, je ne trouvais pas ma trajectoire, a-t-elle déclaré à l’issue de la rencontre. Je n’arrivais pas à être constante, régulière. Il a fallu que je m’adapte à sa longueur, à sa profondeur, à son effet. Cela m’a pris du temps pour trouver mes marques, mais je ne me suis pas mise en colère. »

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