Roland-Garros (F) – Barbora Krejcikova, qualifiée en demi-finale de Roland-Garros : « C’est tellement cool »

« Quand Coco Gauff a sauvé cinq balles de match, est-ce que vous avez pensé que le match pouvait vous échapper ?
Oui, ça m’a traversé l’esprit. Oui, je peux le dire, pourquoi pas ? Mais je me suis dit qu’il fallait que je sois agressive, qu’il fallait y aller. Il fallait que je joue, j’étais toujours dans le coup. Je me disais que si je restais agressive, ça n’allait pas m’échapper. C’est ce que je me disais, oui.

Il semblerait que vous soyez de ces joueuses qui ont pu tirer des bénéfices de la pandémie.
Oui, c’est vrai. Cela m’a aidé car j’ai passé plus de temps chez moi. J’ai pu jouer des tournois en République tchèque face à des filles qui étaient mieux classées que moi car la situation était assez bonne au pays. J’ai pu emmagasiner de l’expérience en jouant beaucoup. Du coup, c’était cool. J’avais plus de temps, j’étais moins éparpillée entre les simples, les doubles, les tournois ITF et WTA. Je pense que ça m’a beaucoup aidé. Et puis j’ai pu voir qu’il y avait des choses bien plus graves qui se passaient dans le monde que de perdre des matches. Je me suis rendu compte que si je perdais un match de tennis, ce n’était pas grand-chose en comparaison des gens qui perdaient leur vie. Je me suis que j’étais en bonne santé et qu’il fallait que je sois cool par rapport à tout ça. Il fallait que j’apprécie ma vie et le tennis. J’étais en capacité de faire des choses que d’autres ne pouvaient pas. Je pense que j’ai bien appréhendé tout ça.

Vous avez mentionné le double. Est-ce que vous vous considérez plus comme une joueuse de simple maintenant ?
En fait, je n’ai jamais décidé d’être une spécialiste du double. Tout le monde me colle cette étiquette, mais je ne l’ai jamais voulu. À 22 ans, j’ai gagné deux titres du Grand Chelem en double, mais je ne voulais pas être une spécialiste du double, je voulais jouer en simple. Je veux travailler dur pour améliorer mon jeu. C’est en simple que je veux affronter les meilleures. C’était assez frustrant de ne pas y arriver jusqu’à maintenant. Je me disais que si je travaillais dur, si j’étais patiente, ce qui n’est pas trop mon truc (rire), ça finirait par payer et que j’allais y arriver, que j’allais les affronter ces joueuses et en tirer de l’expérience. Et là, je suis très heureuse d’y arriver. C’est super de bien faire quelque chose que l’on adore faire. Remporter une balle de match, lever les bras et vraiment savourer le moment, c’est vraiment ce dont je rêvais. Je suis là où j’ai toujours voulu être. C’est cool, tellement cool. »

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