Roland-Garros (F) – Anastasia Pavlyuchenkova : « Qui aurait pu prédire que je serais en finale ici… »

« Vous perdez en finale (6-1, 2-6, 6-4 face à Barbora Krejcikova), mais votre parcours était superbe. Il y aura quand même du positif dans cette quinzaine.
Ce n’est jamais facile d’être finaliste. Mais, oui, j’apprécie cette quinzaine. Juste avant le tournoi de Madrid, je discutais avec mon frère devant un café. Il me disait qu’il croyait vraiment en moi, que je pouvais faire une belle saison. Oui, moi aussi je croyais en moi. Mais j’avais l’impression qu’il me fallait encore du temps, que je n’étais pas assez en forme. Et puis je suis en demi-finales à Madrid et en finale à Roland-Garros, ce à quoi je ne m’attendais absolument pas. Alors oui, je pense que ces deux dernières semaines sont positives.

« La prochaine fois qu’une telle occasion se présentera je ferai en sorte de mieux la gérer »

Vous avez fait appel au docteur lors du deuxième set. Qu’est-ce qui s’est passé avec votre cuisse ?
Pour être honnête, c’était déjà présent mais je ne voulais pas en parler pour ne pas donner d’indications à mes adversaires. Mais face à Sabalenka, j’étais vraiment mal. Je ne sais même pas comment j’ai fait pour gagner ce match. Je suis en délicatesse avec mes genoux depuis longtemps, surtout le gauche. Et comme je compense énormément, cela crée des douleurs ailleurs. Contre Sabalenka, j’étais dégoûtée de voir que je jouais si bien, mais que mon corps ne suivait pas et voulait que j’arrête. Et plus je joue, plus ça s’aggrave. En réception après le service, j’ai ressenti une douleur très vive et il a fallu me faire strapper.

Sur le court, vous avez plaisanté en disant qu’un tel jour ne se représenterait peut-être pas. Pourtant, rien ne l’empêche.
En tout cas, je n’y pense pas car il n’y a rien de systématique. Qui aurait pu prédire que je serais en finale ici… Je pense que je vais continuer mon chemin sans rien attendre de particulier, juste travailler dur et faire mon métier. Je sais ce que j’ai à faire. La clef, c’est de continuer à prendre du plaisir. Alors, oui, bien sûr j’ai un peu plus confiance en moi. Mais j’ai toujours su que j’en étais capable. Et la prochaine fois qu’une telle occasion se présentera je ferai en sorte de mieux la gérer. Je serai plus fraîche et je jouerai mieux. C’est mon objectif. »

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