Qui veut encore de Mario Balotelli ?

À un peu plus d’un mois de la fin du mercato, Mario Balotelli n’a toujours pas de club. Son aventure à Brescia (19 apparitions en Serie A, 5 réalisations) a très mal tourné, se terminant surtout en eau de boudin, entre sanctions en tous genre, bataille juridique et résiliation contractuelle. Désormais libre comme l’air, l’attaquant italien est au cœur des débats en Italie.

La Gazzetta dello Sport se demande même ce vendredi si Super Mario arrivera à trouver un club et à se relancer. Et si le quotidien sportif transalpin se pose la question, c’est que l’international azzurro (36 sélections, 14 réalisations) ne voit toujours rien de concret venir. Certes, des premières rumeurs l’ont envoyé au Brésil (Flamengo), en Major League Soccer ou en Turquie (Besiktas). Mais la volonté de l’ancien Marseillais est claire : il veut absolument rester en Italie, à en croire le journal au papier rose. Seulement voilà, les candidats ne se bousculent pas vraiment.

Raiola s’active dans tous les sens mais…

Mino Raiola, son redoutable agent, a beau le proposer un peu partout dans La Botte, personne ne semble partant pour tenter de relancer le buteur. Ce dernier cherche une formation qui pourrait lui offrir les mêmes conditions qu’à l’OGC Nice, où il avait su se remettre en selle. Bologne et la Sampdoria sont évoqués comme des points de chute potentiels, mais là encore, aucun contact concret. À 30 ans, Mario Balotelli est à un tournant de sa carrière. S’il a encore quelques années devant lui au plus haut niveau, son personnage semble effrayer sur le marché.

«Il a 30 ans. Il peut encore faire tellement de choses. Il y a plein d’exemples extraordinaires qui montrent que c’est possible, comme Ibra qui a 38 ans et s’entraîne comme un gamin. Ou même Ronaldo. Tout dépend de lui. S’il puise au plus profond de lui et trouve le moyen de réveiller son orgueil de champion, il peut encore donner quelque chose, voire même beaucoup au football italien», lance son ancien sélectionneur en équipe nationale Cesare Prandelli à La Gazza, qui imagine «un contrat à la performance» pour le motiver. Qui osera le lui offrir ?

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