Qualifié pour le tournoi de Marseille, Laurent Lokoli se sent chez lui dans la cité phocéenne

De l’autre côté du Vélodrome, où « l’Ohème », comme ils le chantent dans ce coin de Provence, défiera le PSG dimanche, se trouvent les terrains sur lesquels il s’entraîne quand il ne promène pas son baluchon et ses raquettes aux quatre coins du monde. « À 300 mètres d’ici », souriait Laurent Lokoli hier après-midi devant le palais des sports, où il venait de battre l’Autrichien Filip Misolic (6-4,6-3) et de s’offrir la première qualification de sa carrière pour le tableau principal d’un ATP250.

Ses dernières participations dans des tournois de cette catégorie, à Metz en 2014 et à Montpellier en 2015, il les avait obtenues sur invitation. « Là, je ne dois rien à personne », glisse le Français de 28ans, qui a quitté sa tendre Corse natale pour s’installer à Marseille il y a deux ans.

« Je me sens super bien à Marseille […] C’est un peu ce que j’ai cherché toute ma carrière, une structure fiable et sérieuse. Je n’ai pas besoin de plus. »

Laurent Lokoli

Avec les entraîneurs Lionel Zimbler et Martin Vaisse, le préparateur physique Ralph Boghossian et un petit groupe de joueurs parmi lesquels Benjamin Bonzi (60e mondial), Antoine Escoffier (183e), Antoine Hoang (355e), Clément Chidekh (406e) et Sascha Gueymard Wayenburg (450e), le 173e mondial se régale. « Je me sens super bien à Marseille, assure-t-il. Je vis dans le centre, à cinq minutes en voiture d’ici. On a un super groupe, tout le monde s’entend bien. Que demande le peuple ? C’est un peu ce que j’ai cherché toute ma carrière, une structure fiable et sérieuse. Je n’ai pas besoin de plus. »

Il avait dit stop il y a un an et demi

Un mois après s’être extrait des qualifs à l’Open d’Australie, sa performance dans son nouveau « tournoi maison » confirme le second souffle de celui qui, à bout d’énergie et d’envie, avait dit stop il y a un an et demi. « C’est dans la continuité de ce que je fais depuis un moment, indique Lokoli. Je m’entraîne bien, je fais les choses bien. Je suis patient. J’essaie de grappiller mes premières victoires sur le circuit. Et pourquoi pas, ensuite, aller plus loin. Mais il faut garder la tête sur les épaules, l’humilité. J’ai envie de continuer mon petit bonhomme de chemin. » Sans se projeter au-delà de son premier tour, ce soir contre Richard Gasquet.

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