PSG : les choix de Mauricio Pochettino en question

PSG 1 – 2 <a href=Manchester City » width= »18″ height= »18″> <a href=Manchester City » width= »18″ height= »18″> Man City

Avoir un groupe au complet (ou presque, puisque sans Juan Bernat, absent de longue date), c’est un luxe que les entraîneurs du PSG ont rarement eu avant d’aborder un match décisif de Ligue des Champions. Ce luxe, Mauricio Pochettino y a goûté avant d’affronter Manchester City en demi-finale aller de la Ligue des Champions. Tout le monde était sur le pont, même les absents récurrents comme Neymar ou Verratti. De quoi faire de véritables choix de coach. Et d’être jugé en conséquence. Le premier d’entre eux s’est avéré plutôt convaincant. On parle là de la titularisation de Mitchel Bakker au poste de latéral gauche.

Le joueur néerlandais n’a pas dépareillé et son impact physique a été remarquable en première période principalement. On lui tiendra pas rigueur de ses quelques dégagements dignes du kick and rush anglais, ce n’est pas là que le PSG a perdu la rencontre. Un autre choix de Pochettino était d’aligner Verratti sur le côté gauche, pour laisser l’axe à Neymar et Mbappé, le 4-2-3-1 ressemblant davantage à un 4-4-2. Cela a bien marché en première période, beaucoup moins en seconde, même si l’Italien a souvent bifurqué dans l’axe pour aider à la récupération.

Mais qu’attendait Mauricio Pochettino ?

Mais la véritable interrogation autour de Mauricio Pochettino se situe dans le coaching en cours de rencontre. Alors que son équipe souffrait énormément depuis le retour des vestiaires, l’Argentin a attendu la 80e minute, après l’expulsion de Gueye, pour réaliser son premier changement, en sortant Di Maria pour Danilo (il souhaitait faire entrer Draxler et Icardi juste avant le carton rouge). A quoi bon avoir un groupe au complet si on ne s’en sert pas plus tôt ? Pourtant, Pochettino était conscient des difficultés de son équipe. « Nous n’avons pas montré la même énergie sans ballon en deuxième mi-temps, c’est pour ça qu’ils ont été meilleurs en possession que nous », a-t-il notamment déclaré en conférence de presse.

On se posera aussi la question du maintien sur la pelouse de Neymar et Kylian Mbappé, la tête dans le guidon en deuxième période et à l’attitude au mieux nonchalante dans les replis défensifs et la récupération du ballon. Le premier sacrifié aura été, comme toujours dans cette configuration, Angel Di Maria, sûrement fatigué par son énorme débauche d’énergie mais qui avait démontré toute sa volonté et son abnégation jusque-là. Quid de Draxler, Icardi ou Kean ? Pourquoi ne pas avoir relayé plus tôt un Gueye qui courrait dans le vide, peu aidé par le pressing de ses coéquipiers ? L’aspect physique, qui est une explication, sera encore au cœur du problème la semaine prochaine pour le match retour. Et avec un tel banc de touche et 5 changements autorisés, il faudra savoir s’appuyer sur les remplaçants.

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