Pour Novak Djokovic, l’amitié avec Roger Federer et Rafael Nadal était « impossible »

Avec la retraite de Roger Federer et la longue indisponibilité de Rafael Nadal, Novak Djokovic doit se sentir un peu seul au sommet du tennis mondial. Si le « Big Three » n’est plus, il aura indéniablement écrit les plus belles pages du grand livre du tennis. Dans un entretien accordé au Corriere della Serra en marge du Masters 1000 de Rome, Djokovic est revenu sur ses relations avec ses deux plus grands rivaux.

« Au cours de ces 15 dernières années, j’ai plus vu Nadal que ma mère. »

Novak Djokovic

« Avec Roger, nous n’avons jamais été amis, entre rivaux, c’est impossible. Mais nous n’avons jamais été ennemis. J’ai toujours eu du respect pour Federer, c’est l’un des plus grands de tous les temps. Il a eu un impact extraordinaire, mais je n’ai jamais été proche de lui. »

Avec Rafael Nadal, il y a bien eu une tentative d’approche, mais elle a tourné court. « Il n’a qu’un an de plus que moi, nous sommes tous les deux gémeaux. Au début, nous sommes même allés dîner ensemble, plusieurs fois. Mais, même avec lui, l’amitié était impossible. Je l’ai toujours respecté et admiré. C’est grâce à lui, et Federer, que j’ai grandi et que je suis devenu ce que je suis. Cela nous unira pour toujours, c’est pourquoi je leur suis reconnaissant. Nadal fait partie de ma vie. Au cours de ces 15 dernières années, je l’ai vu plus que ma mère. »

« Beaucoup de gens m’ont laissé tomber. C’est dans ces moments que vous voyez le vrai visage des gens. »

Novak Djokovic

Novak Djokovic est également revenu sur un épisode douloureux de sa carrière, son expulsion de l’Australie en 2022. « J’ai respecté toutes les règles et je n’ai mis personne en danger, mais je suis devenu quelque chose de politique, quelque chose qui mettait le monde en danger. Les médias avaient besoin d’une cible et ils se sont tournés vers moi. Ils m’ont collé une étiquette complètement fausse, qui me donne la nausée. En fin de compte, une personne qui se retrouve seule face aux médias n’a aucune chance. Beaucoup de gens m’ont laissé tomber. C’est dans ces moments que vous voyez le vrai visage des gens. Beaucoup de gens m’ont tourné le dos, y compris des joueurs et certains organisateurs. »

Ni antivaccin, ni pro vaccin

Le Serbe en profite également pour clarifier sa position sur les vaccins. « 95 % de ce qui a été écrit et dit à la télévision à mon sujet au cours de ces trois dernières années est totalement faux. Je ne suis pas antivaccin et je n’ai jamais dit que je l’étais, pas plus que je suis pro vaccin. Je suis pro choix, je défends la liberté de choix. C’est un droit humain fondamental que d’être libre de décider ce que l’on injecte ou non dans son corps. À mon retour d’Australie, j’ai expliqué mon point de vue à la BBC, mais ils ont supprimé de nombreuses phrases, celles qui ne convenaient pas. Je n’ai donc plus jamais parlé de cette histoire. »

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