PAOK – OM : les notes du match

Une place pour les demi-finales de la Ligue Europa Conférence. Voici l’objectif qui animait les hommes de Jorge Sampaoli au moment de pénétrer sur la pelouse du PAOK Salonique ce jeudi à 21 heures à l’occasion du quart de finale retour de cette nouvelle C4. Vainqueur au match aller (2-1), l’OM espérait conserver son avantage en terres grecques et ainsi poursuivre son aventure sur la scène européenne. Pour cette rencontre, les Phocéens se présentaient donc en 4-3-3 avec un trio offensif composé de Payet, Harit et Bakambu. Dans les buts, Mandanda était bien présent. En face, Razvan Lucescu, très critique vis à vis du club olympien après les incidents survenus la semaine passée, optait pour un 4-2-3-1 où Akpom débutait à la pointe de l’attaque.

Dans une ambiance surchauffée, les Marseillais se montraient, dans un premier temps, très fébriles. Déjà dangereux au Vélodrome, Akpom se distinguait d’un bel enchaînement mais sa frappe croisée du gauche était finalement repoussée par Mandanda (10e). Vigilant sur sa ligne, le portier olympien récidivait dans la foulée sur une puissante tête piquée de Crespo (11e). Bousculé, l’OM ne parvenait pas à mettre le pied sur le ballon mais les Grecs se mettaient seuls en danger.

L’OM affrontera le Feyenoord pour une place en finale !

Coupable d’une intervention douteuse, Ingason passait tout près de battre son propre gardien mais ce dernier était finalement sauvé par son montant (26e). Relancés par cette terrible erreur technique, les Phocéens s’enhardissaient et Payet, trouvé par Guendouzi, libérait finalement les siens d’un petit extérieur du pied droit (34e). Malmené d’entrée, le club olympien remerciait encore Mandanda juste avant la pause (41e, 44e) mais rentrait à la pause en entrevoyant très largement le dernier carré.

Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Payet affichaient un visage plus séduisant. Décalé par Payet, Gueye voyait son centre tendu coupé par… Ingason, une nouvelle fois tout proche de tromper son propre gardien (59e). Maître des débats, l’OM continuait d’imprimer son rythme mais laissait encore quelques opportunités au PAOK. Sur un corner renvoyé par Saliba, Mandanda brillait encore (et toujours) sur une nouvelle tentative locale (70e). Dans le dernier quart d’heure, les Olympiens contrôlaient les vagues grecques et malgré une ultime tentative de Mitrita, repoussée par… Mandanda (89e), le score n’évoluait plus. Avec cette courte mais précieuse victoire, l’OM tient ainsi sa demi-finale et retrouvera les Néerlandais du Feyenoord.

L’homme du match : Mandanda (8,5) : l’international français a donné une bonne raison à son entraîneur de lui faire confiance. Auteur de deux grosses parades en début de rencontre devant Vieirinha (5e) et Creso (11e), le capitaine a maintenu les siens à flot. Il est à nouveau présent sur cette énorme occasion du PAOK avant la pause (45e). Toujours concentré, il se détend parfaitement sur sa gauche sur cette reprise de Zivkovic (70e) alors qu’il est masqué au départ de la frappe. La seule fois où il aura été battu, c’est sur ce duel où Colak n’attrape pas le cadre (83e). Seul un dégagement contré sans conséquence (30e) terni très légèrement le tableau.

PAOK :

Paschalakis (4,5) : le portier grec aux 3 sélections internationales n’a pas été aussi sollicité qu’au match aller, mais il n’était pas heureux sur la passe de Guendouzi pour Payet lors de l’ouverture du score marseillaise (34e). Quelques erreurs sans conséquence.

Lyratzis (5) : le jeune latéral droit grec couvrait bien son couloir face aux montées marseillaises. Il essayait souvent d’allonger le jeu et tentait même sa chance mais Mandanda captait bien sa frappe (40e). Egalement propre dans les transmissions.

Crespo (6,5) : important dans le jeu long, auteur de belles interceptions et très bon dans le jeu aérien défensif mais également offensif, puisqu’il aurait pu ouvrir le score de la tête sur corner sans la belle parade de Mandanda (10e), le défenseur central espagnol, réalisait une prestation sérieuse dans le nord de la Grèce.

Ingason (5,5) : le défenseur islandais n’a pas été mauvais ce soir, même s’il s’est fait peur avec son contrôle manqué du genou qui terminait sur le poteau de son propre gardien à deux reprises (25e et 59e). À l’instar de son compère de la charnière centrale, il était plutôt bon dans les duels et dans le jeu long.

Vierinha (6,5) : sérieux dans son couloir, le capitaine portugais du PAOK apportait défensivement, avec plusieurs tacles importants, et de nombreux duels remportés comme lorsqu’il a bien défendu dans la surface (24e). Il tentait d’apporter également dans la construction, au départ avec de nombreux longs ballons, ou à la dernière passe avec quelques centres, et 2 passes clés. Sorti sur blessure, il était remplacé par Sidcley (69e) que l’on a peu vu.

Augusto (6,5) : présent au contact dans l’entrejeu, réalisant 4 tacles et remportant 6 de ses 10 duels, le milieu brésilien était également l’une des rampes de lancement des offensives de son équipe, notamment en première période, puisqu’il a été auteur de deux passes clés, ainsi que d’un sans faute dans le jeu long. Averti à la 66e minute.

Kurtic (3,5) : le milieu slovène, meilleur buteur du club, a été auteur d’une prestation moyenne. Pas très à l’aise dans les duels, il s’est fait dribbler plusieurs fois. Il n’était également pas en réussite dans son jeu vers l’avant et était auteur d’une tentative très lointaine après une erreur de relance de Mandanda (30e).

Tsingaras (3) : annoncé titulaire à la dernière minute après la blessure à l’échauffement d’El Kaddouri, le jeune milieu formé au club a réalisé une heure de jeu plutôt timide. Remportant seulement 2 petits duels, il croisait trop sa reprise en début de match (4e). Remplacé par Mitrita (57e), auteur d’une belle frappe en fin de match, bien sortie une nouvelle fois par l’homme de la soirée, Steve Mandanda (89e).

Zivkovic (4) : match généreux mais marqué par un manque de réussite pour l’ailier droit serbe. Pas à l’aise dans ses faces à faces avec les défenseurs marseillais, il n’a pas non plus su ajuster son pied sur ses centres (0/4), ou sur reprise de loin qui passait pas loin du but de Mandanda (39e). Remplacé par Murg (77e).

Bisewar (3) : l’international surinamais (6 sélections) n’a pas réalisé une grosse prestation face aux Olympiens. En manque de justesse dans les dribbles et dans ses centres, il était également à la peine dans les duels, mais il était auteur de deux passes clés dont celle où il servait bien Akpom dans la surface pour la frappe de ce dernier (9e). Remplacé par Schwab (77e).

Akpom (5,5) : l’international U21 anglais a réalisé un match plutôt intéressant même s’il a pêché dans la finition comme lorsqu’il croisait bien sa frappe mais Mandanda était bien présent (9e) ou quand, face au but, il manquait sa reprise alors que Mandanda était au sol (44e). À l’aise dans les dribbles et dans les duels aériens, il n’a cependant réalisé que 7 passes en plus d’une heure de jeu. Remplacé par Colak (69e).

OM :

Mandanda (8,5) : voir ci-dessus.

Lirola (4,5) : l’Espagnol a réalisé un match avec ses hauts et ses bas. Pas toujours bien aligné en début de rencontre, parfois un peu haut par rapport à son adversaire direct, il a plusieurs fois été en retard et s’est même précipité alors qu’il n’y avait pas lieu d’être. Un tacle précieux devant sa surface alors que son vis-à- vis était parti dans son dos (47e). Il aurait du mieux faire avec le ballon quand l’occasion se présentait (85e).

Saliba (6,5) : il n’a jamais douté ou presque dans cette soirée. Malgré un collectif plutôt dominé, le défenseur a respiré la sérénité. Propre dans ses interventions, rapide face à Akpom et précieux pour relancer son équipe, le néo-international français n’a pas non plus été impressionné par la chaude ambiance de Thessalonique. Un petit contrôle raté tout de même mais sans conséquence (59e).

Caleta-Car (5,5) : on a senti le Croate pas complètement dans son match dans ses premières interventions. Il subissait les appels de ses adversaires (11e) et a parfois souffert des déplacements adverses. Son jeu de tête et son placement ont tout de même soulagé les siens sur les nombreux centres grecs.

Peres (6) : pris deux fois dans son dos dans les cinq premières minutes, le Brésilien a rapidement rectifié le tir. Certes, le PAOK organisait souvent ses offensives depuis son côté, mais c’était rarement dangereux et lorsqu’il a été pris de vitesse, le latéral a su fermer le couloir à son adversaire (42e). On peut lui reprocher un manque d’allant offensif mais pour quoi faire ? L’OM menait au score.

Rongier (7) : aligné en pointe basse du milieu de terrain, l’ancien Nantais ne s’est pas contenté de défendre, et de parfois même glissé comme 5e défenseur. Assez mobile, il a essayé d’orienter le jeu (17e, 40e) et d’apporter du soutien à ses partenaires offensifs. Deux retours défensifs énormes devant sa surface qui ont fait beaucoup de bien (61e, 64e) et un gros travail de harcèlement sur le porteur de balle. À noter tout de même, un ballon perdu qui aurait pu relancer la fin de partie (83e).

Guendouzi (6) : auteur du contre et de la passe décisive pour Payet sur l’ouverture du score (34e), le milieu de terrain a vite fait oublier son entame de match un peu poussive avec quelque ballons perdus. On l’a moins vu qu’à l’accoutumée, mais sa présence et son activité se sont tout de même révélées précieuses. Deux ballons chauds dégagés de sa surface qui ont soulagé tout le monde.

Gueye (5,5) : on ne l’a finalement pas beaucoup vu ce soir. Placé assez haut sur le terrain, il a tenté de soutenir ses partenaires offensifs sans avoir beaucoup de munitions à proposer. On l’a surtout vu courir et couvrir le flanc gauche lors des percées de Payet. Une belle action avec cette talonnade pour Bakambu puis cette tentative à bout portant repoussée par Paschalakis (60e).

Harit (5) : ce fut compliqué en première période pour le milieu offensif en Grèce entre des erreurs techniques comme des passes ratées, des choix pas toujours judicieux et des replis défensifs mal assurés (5e). On peut même dire qu’il a laissé Lirola se débrouiller tout seul. Il a semblé mieux par la suite, plus convaincant dans ses initiatives (56e, 72e) mais ne fut pas suffisant.

Bakambu (4) : l’attaquant a d’abord eu du mal ce soir. Pas assez vigilant face à l’alignement de la défense, il a été trop souvent pris au piège du hors-jeu. Avant-dernier passeur sur l’ouverture du score de Payet (34e), il a bien failli inscrire un but superbe d’une reprise pleine de spontanéité (49e). Malgré cela, on l’a senti un cran en dessous et n’a pas assez pesé offensivement. Remplacé par Ünder (72e) qui a effectué une entrée pleine d’envie.

Payet (6,5) : le Monsieur Plus de l’OM ce soir. Il n’a pas forcément réalisé un grand match mais a su bonifier de nombreux ballons. Surtout, il marque (34e) sur l’unique occasion marseillaise de la première mi-temps mettant son équipe sur le chemin royal de la qualification en demi-finale. Son expérience a fait du bien également, n’hésitant pas à calmer le jeu quand il le fallait. Remplacé par Kolasinac (88e).

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