Open d’Australie (H) – Quel Australien pour succéder à O’Neil et Edmonson à l’Open d’Australie ?

Alex de Minaur : le diable en boîte

Alex de Minaur. (Pierre Lahalle/L’Equipe)

Le joueur de 22 ans, redescendu à la 34e place mondiale (il était 15e en juin), affiche un bilan décevant de 25 victoires pour 25 défaites, dont 2 en ATP Cup, en 2021. Une saison à oublier malgré deux nouveaux titres, à Antalya et à Eastbourne. Il serait temps que The Demon, son surnom, surmonte les siens, lui qui ne peut se targuer que de sacres mineurs (5 en ATP250) et d’un seul quart en Grand Chelem (US Open 2020). Accrocheur, pas inhibé pour un dollar australien lorsqu’il guerroie devant son public, le contreur de Sydney a de quoi enflammer Melbourne Park.

Ashleigh Barty : la favorite

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Ashleigh Barty avec le trophée de Roland-Garros 2019. (Pierre Lahalle/L’Equipe)

Incontestable numéro 1 mondiale, la lauréate de Roland-Garros 2019 et de Wimbledon 2021 reste le meilleur atout des Australiens. Stoppée en demies par Sofia Kenin en 2020, victime d’une panne sèche en quarts après un premier set rondement mené contre Karolina Muchova l’année dernière, la joueuse de 1,66 m, aussi adroite en fond de court qu’au filet, semble plus perméable à la pression devant les siens. Gageons néanmoins qu’elle devrait soulever la Daphne Akhurst Memorial Cup bientôt. Le 29 janvier 2022 pour bien fêter le centenaire du tournoi féminin ?

Nick Kyrgios : sur un gros malentendu

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Nick Kyrgios (Alexis Réau/L’Equipe)

Chaque match du bad boy peut vite prendre des allures (et une ambiance) de finale de Grand Chelem, a fortiori en Australie. Demandez à Karen Khachanov (2020) ou à Ugo Humbert (2021). Sauf que les années passent et Kyrgios, 26 ans, attend toujours son prochain quart en majeur depuis l’Open d’Australie 2015. Si on ne doute pas de sa capacité à exciter les 15 000 spectateurs de la Rod Laver Arena, l’enchaînement de sept rencontres au meilleur des cinq sets reste un défi quasi impossible. Mais sait-on jamais…

Samantha Stosur : un dernier pour la route

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Samantha Stosur. (Pierre Lahalle/L’Equipe)

On ne peut pas dire que la vainqueure de l’US Open 2011 soit très inspirée en simple sur ses terres, elle qui ne compte que deux huitièmes de finale (2006, 2010) contre huit défaites au premier tour en dix-neuf participations au tableau principal. La vingtième pourrait-elle être la bonne ? On y croit d’autant moins que la 382e mondiale (elle était 4e en 2011) sort de deux saisons très compliquées (2 victoires, 14 défaites). D’ailleurs, la Brisbanaise de 37 ans a annoncé qu’il s’agirait « probablement » de son dernier Open d’Australie.

Éclosion tardive pour celui qui vient de réaliser sa meilleure saison à l’âge de 29 ans. Deuxième Australien au ranking, le 49e mondial n’a dépassé qu’une seule fois le 2e tour en Grand Chelem. À Wimbledon. En 2021, évidemment.

Naturalisée australienne en 2018, la native de Zagreb (28 ans) a dans le rétro une solide année 2021 couronnée d’un premier quart à Wimbledon. Si elle manque de coffre et de régularité, son jeu agressif pourrait faire quelques dégâts sur le GreenSet de Melbourne.

Le Sydneysider (22 ans, 61e mondial) continue sa progression dans l’ombre de De Minaur et Kyrgios. Premier tournoi remporté à Singapour en 2021, tout proche d’atteindre pour la première fois la deuxième semaine à l’US Open 2021, le tempétueux jeunot peut faire un coup chez lui.

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