Open d’Australie (H) – Mannarino après sa défaite contre Nadal à l’Open d’Australie : « L’issue du match était un peu scellée »

« Ce premier set est incroyable, avec un tie-break de 28 minutes et quatre balles de set en votre faveur. N’y a-t-il pas quelques regrets, sur le point de 12-11 notamment, et l’amortie pas très bien touchée de Nadal ?
Il y a forcément des choses où on se dit, j’aurais dû prendre une autre décision. Mais c’est toujours pareil, parfois on est un peu passif et on se dit, j’aurais dû tenter quelque chose, et parfois on tente un peu trop tôt et on se dit qu’on aurait dû être plus solide dans l’échange. Ce sont des décisions qui sont prises dans des courts laps de temps.

C’est dommage, mais je pense que je fais plutôt un bon premier set. Sur cette amortie justement, je me fais mal à l’adducteur. Même si je fais un coup gagnant, que je joue long de ligne et que je gagne le set, j’ai pris un petit coup de couteau dans l’adducteur et à partir de ça, je n’ai plus jamais réussi à recourir normalement et à reprendre des appuis. Si j’avais pris une meilleure décision sur cette amortie, j’aurais peut-être gagné le set, mais après cette course-là, l’issue du match était un petit peu scellée. J’avais le corps encore un petit peu raide depuis deux jours. Ça a peut-être été la course de trop.

« Il faut retrouver la motivation sur des plus petits tournois. Quand tu joues un huitième de finale en Grand Chelem et que tu dois repartir sur un premier tour en 250, c’est très différent. »

Vous avez battu deux top 15 (Hurkacz et Karatsev), c’est une semaine très positive malgré cette défaite en huitièmes de finale ?
J’ai eu de très bonnes sensations sur le terrain, même à l’entraînement je jouais bien. C’est toujours encourageant de savoir et de me prouver à moi-même que je peux battre des joueurs de ce niveau-là. Parfois, on joue bien à l’entraînement, mais on se dit :  »Si je joue comme ça contre des mecs plus forts, ça ne passera pas. » Là, j’ai réussi à me prouver que si je joue bien au tennis, je peux battre des joueurs de ce niveau et c’est encourageant pour la suite. Après, il faut retrouver la motivation sur des plus petits tournois. Quand tu joues un huitième de finale en Grand Chelem et que tu dois repartir sur un premier tour en 250, c’est très différent. Mais c’est là où il faut être fort, jouer avec la même envie, la même intensité. Mais dans l’immédiat c’est surtout important de gérer cette petite gêne que j’ai eue à l’adducteur. J’espère que ça ne va pas durer trop longtemps.

L’affaire Djokovic avait polarisé toute l’attention avant le début du tournoi. Depuis une semaine, cela a-t-il laissé des traces ?
C’est vrai qu’avant le début du tournoi, c’était le sujet n°1 un peu partout, dans le restaurant, dans les couloirs, sur les terrains. Mais une fois que le tournoi a commencé, on en a un petit peu moins parlé. Là, j’ai l’impression que cela fait hyper longtemps finalement, alors que ça ne fait qu’une semaine ! Une fois que le tournoi a commencé, il y a tellement de choses qui se passent que l’on oublie un petit peu. L’histoire de Djoko, c’est un petit peu loin maintenant, je trouve. »

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