Open d’Australie (F) – Danielle Collins surclasse Iga Swiatek et rallie la finale de l’Open d’Australie

À vingt-huit ans, Danielle Collins vit le tournoi de sa vie. L’Américaine, seulement 30e au classement mondial, s’est qualifiée jeudi pour la finale de l’Open d’Australie, en dominant la Polonaise Iga Swiatek (6-4, 6-1). Elle défiera samedi, en finale, la numéro un mondiale, Ashleigh Barty, et elle le doit à une détermination sans faille.

À 4-0, après un quart d’heure de jeu et seulement six petits points marqués, Iga Swiatek était sonnée, contrainte de regarder passer le train Collins, lancé à pleine vitesse. Toute rage dehors, l’Américaine campait sur sa ligne de fond, décidée à ne jamais laisser à la Polonaise le temps de se demander quoi faire.

Derrière sa seconde balle de service de cadette (un petit 130 km/h de moyenne), Swiatek s’est exposée pendant tout le match aux coups de boutoir de Collins. Même si la Polonaise a réussi (un peu) à colmater les brèches dans la deuxième moitié du premier set, elle a dû céder face à l’excellent jeu de service de son adversaire, à 5-4.

Un véritable rouleau compresseur

Le rouleau compresseur américain s’est alors remis en route de plus belle à l’attaque de la seconde manche, quand Collins a commencé par marquer quinze points sur dix-sept et s’est vite détachée 4-0 ! Swiatek n’avait jamais la moindre balle neutre à négocier, quasiment toujours placée sur le reculoir.

« Ce sera forcément spectaculaire d’affronter maintenant la numéro un mondiale dans son pays »

Danielle Collins

En 1h18′, l’affaire était bouclée, avec une Collins remportant 86 % des points disputés sur les secondes balles adverses ! « Quel périple ! C’est exceptionnel, je repense à mes premiers entraînements, après l’école, avec mon père. Je ne pourrais pas être plus heureuse que je ne le suis, a-t-elle dit au micro, sur la Rod Laver Arena. Ça a très bien marché pour moi aujourd’hui ! Ce sera forcément spectaculaire d’affronter maintenant la numéro un mondiale dans son pays. J’ai hâte. »

Un an après avoir appris qu’elle souffrait d’une endométriose (une maladie chronique et inflammatoire de l’appareil génital féminin) puis avoir subi une intervention chirurgicale pour régler le problème, la voilà aux portes du match le plus important de sa vie. Elle ne fera pas de sentiments.

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