Novak Djokovic se défait de Tomas Machac pour son retour à l’ATP 500 de Dubaï

On peut donc être impérial pour remporter un 22e titre en Grand Chelem à Melbourne, et craindre jusqu’au bout de perdre dès son entrée dans le tournoi à Dubai contre le 130e mondial. Contre Tomas Machac en l’occurrence, un Tchèque qualifié, et culotté, qui n’a plus gagné de match sur le circuit principal depuis mars dernier. Mais face à Novak Djokovic, il s’est montré si entreprenant qu’il a poussé le n°1 mondial jusqu’au tie-break du troisième set, à l’ATP 500 de Dubaï ce mardi (6-3, 3-6, 7-6 [1]).

Après un premier set tourmenté, Machac s’est mis en surrégime… et a tenu cette cadence infernale malgré un poignet endolori, regardant le Serbe dans les yeux dans certains longs échanges, tout en sachant appliquer l’une des rares tactiques qui marchent contre le Serbe : lui enlever du temps. Insolent sur de nombreux revers long de ligne, audacieux au filet et notamment sur des services-volées (11 points gagnés sur 13 montées au filet dans la troisième manche), le Tchèque a même su revenir alors qu’il était mené 4-1 dans le dernier set (quelle volée rétro, quel revers long de ligne pour débreaker…). Avant de capituler au tie-break, face à un Djokovic une nouvelle fois inébranlable dans les moments chauds.

Certes, malgré ses 44 coups gagnants, ce n’était pas le meilleur Djokovic, bien plus imprécis qu’à son ordinaire (28 fautes directes), et parfois trop précipité. Neutre en retour, irrégulier au service (8 double-fautes), il a maintenu de justesse son invincibilité en 2023, invaincu depuis 13 rencontres, avant d’être challengé par Tallon Griekspoor au tour suivant. Ce dernier pourra toujours méditer sur ce chiffre : depuis sa défaite contre Nadal à Roland, Djokovic n’a perdu qu’une rencontre sur ses 39 derniers matches.

Depuis son titre à l’Open d’Australie et sa déchirure à la cuisse gauche, Novak Djokovic n’était pas revenu sur les terrains du circuit ATP. Le numéro un mondial s’est qualifié pour le deuxième tour ce mardi et retrouvera le Néerlandais Tallon Griekspoor, tombeur du Français Constant Lestienne pour son entrée en lice.

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