L’ONG Human Rights Watch appelle la WTA à ne pas revenir en Chine
L’ONG Human Rights Watch encourage la WTA à ne pas reprendre les tournois en Chine tant que l’affaire Peng Shuai n’est pas résolue. L’association a annoncé, le 31 mars, que sa décision au sujet d’un potentiel retour sur le territoire – qu’elle a quitté suite aux préoccupations concernant la sécurité de la joueuse chinoise – viendrait dans les semaines à venir.
« J’espère vraiment que (la WTA) pourra s’en tenir à ce qu’elle a dit », a expliqué Yaqiu Wang de Human Rights Watch à l’agence de presse Reuters, ce jeudi, en faisant référence à un communiqué du 4 janvier dans lequel la WTA exigeait « une résolution de la situation de Peng (Shuai) » pour revenir dans la région. L’association demandait alors qu’une enquête soit menée et qu’une rencontre soit organisée avec la joueuse.
« Je comprends que cela représente beaucoup d’argent, mais les droits de l’homme sont plus importants, a souligné la chercheuse. J’ai beaucoup de sympathie pour la WTA, car je sais qu’elle perd beaucoup d’argent, mais je dois dire qu’elle a reçu beaucoup d’éloges pour avoir défendu les valeurs auxquelles elle croit. »
La joueuse chinoise avait accusé d’agression sexuelle l’ancien vice-premier ministre du pays, Zhang Gaoli, en 2021 dans un message posté sur les réseaux sociaux, effacé dans la foulée. Peng Shuai avait ensuite réfuté avoir porté une telle accusation.