Ligue des Champions, Real Madrid-PSG : Neymar titulaire, ça change quoi ?

Le Paris SG débarque au Santiago Bernabéu fort de sa victoire (1-0) et de son match plein, collectivement et tactiquement, en 8e de finale aller de Ligue des Champions face au Real Madrid. Ce soir-là, c’est Angel Di Maria qui accompagnait Lionel Messi et Kylian Mbappé sur le front de l’attaque, Neymar, tout juste de retour de sa longue blessure à la cheville, prenant place sur le banc de touche au coup d’envoi.

Le Brésilien, désormais remis, a depuis engrangé du temps de jeu et montré qu’il était en jambes et motivé. Sauf surprise, s’il est apte, le n° 10 parisien sera titulaire à Madrid pour ce rendez-vous crucial. Ce qui implique du changement pour Mauricio Pochettino. D’abord, et même s’il a botté en touche lorsque la question lui a été posée lors de la conférence de presse à la veille du déplacement à Nice, il devra renvoyer son compatriote Di Maria sur la touche.

Coup dur pour Di Maria

Un coup dur psychologiquement, d’autant que l’Argentin connaît cette pelouse sur le bout des doigts et a une histoire particulière avec la Casa Blanca. Et s’il n’avait pas été particulièrement inspiré balle au pied, el Fideo avait abattu un travail défensif très appréciable pour bloquer au maximum les montées de Ferland Mendy (suspendu, le Français sera suppléé par Nacho ou Marcelo) sur son flanc gauche.

Même si on sait que la petite musique de la Champions métamorphose Ney, les besognes défensives ne sont pas forcément son point fort. Et ce n’est pas tout. La position préférentielle de l’Auriverde, c’est le côté gauche. Or, au Parc des Princes, Kylian Mbappé, à ce poste-là, avait fait vivre un véritable cauchemar à Dani Carvajal, provoquant notamment un penalty (raté par Lionel Messi), puis à Lucas Vazquez et Federico Valverde, en les ridiculisant sur son but.

Impact sur Mbappé et Messi

Certes, le natif de Mogi das Cruzes est tout aussi capable de déséquilibrer la défense merengue dans cette zone du terrain. Cependant, cela implique de déplacer le champion du monde 2018. En le rapprochant de l’axe, sans doute, où il disposera d’une marge de manœuvre moindre pour s’appuyer sur sa vitesse face à la charnière Éder Militão-David Alaba, plutôt bien dotée dans ce domaine…

Messi, lui, s’éloignera de l’axe pour faire de la place au n° 7, se décalant naturellement sur sa droite, comme contre Nantes, Saint-Étienne et Nice. Or, s’il aime démarrer depuis cette zone du terrain, le septuple Ballon d’Or affiche une propension moindre aux replis défensifs, ce qui pourrait coûter cher puisqu’Achraf Hakimi, très offensif, laisse souvent des espaces dans son dos. Ces ajustements enrayeront-ils la belle machine vue à l’œuvre lors du match aller ? À Pochettino de trouver la solution.

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