Ligue 1 : les 2 nouvelles propositions chocs d’Aulas pour sauver le foot français

Mardi, devant les députés de l’Assemblée Nationale, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a présenté ses idées pour sortir le football français de l’impasse.

Aulas a exposé ses remèdes pour le foot français.

Fortement fragilisés par la crise sanitaire, puis par la faillite de Mediapro et l’importante baisse des droits TV qui en résulte, les clubs français se trouvent pour la plupart dans une situation financière préoccupante (voir ici).

Président depuis 1987 de l’Olympique Lyonnais, souvent présenté comme un modèle de gestion, Jean-Michel Aulas était présent mardi à l’Assemblée Nationale devant les députés afin d’exposer ses propositions pour sauver le football français.

Aulas pour une L1 à 16

Après avoir réitéré son idée de «Spotify du foot» (une offre à la demande en opposition au format classique des droits TV), le dirigeant a émis deux nouvelles propositions qui vont faire parler. La première concerne le format de la Ligue 1. Le mois dernier, la Ligue de Football Professionnel a adopté une réforme qui prévoit le passage d’une L1 de 20 à 18 clubs à partir de la saison 2023-2024. Mais Aulas préconise d’aller encore plus loin afin d’encourager les investisseurs à s’engager dans les clubs français.

«Il faut réduire les incertitudes. Moins de clubs descendront automatiquement de la D1 à la D3, plus on protègera les investisseurs. Voilà pourquoi je suis partisan d’une réduction de 18 voire à 16 équipes des ligues professionnelles. Il faut qu’il y ait un minimum de descentes automatiques, c’est-à-dire une, et que ce soit à l’issue de play-offs ou autres critères très précis», a plaidé le boss de l’OL. Une vision qui se rapproche d’un modèle de ligue fermée et qui promet de faire jaser…

Bloquer les jeunes talents

L’autre proposition de «JMA» devrait en revanche susciter l’adhésion du football français puisque le Lyonnais souhaite une protection renforcée pour les clubs formateurs face à la concurrence des écuries étrangères qui n’hésitent pas à venir recruter des joueurs très jeunes et à moindre coût. «En termes de droit, il faudrait que le premier contrat professionnel soit, non pas de 3 ans, mais de 5 ou 6 ans. Et faire en sorte que les clubs qui forment aient la certitude qu’ils (les joueurs) ne partent pas ailleurs. Car un joueur qui arrive en fin de contrat de formation en France, s’il ne signe pas son premier contrat pro, peut partir gratuitement à l’étranger. Ce n’est pas le cas en France car il y a un accord avec les clubs français mais il peut partir à l’étranger. Il y a une perte évidente», a souligné l’homme de 72 ans. Un combat partagé avec le directeur sportif du Paris Saint-Germain, Leonardo, et qui pourrait aboutir prochainement à une réforme de la législation…

Approuvez-vous les propositions d’Aulas ?

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