« Libérée » et sans mauvaise pression, Iga Swiatek a brillé sur les courts de l’Open de Doha

« Il y avait Jessica Pegula, quatrième mondiale, de l’autre côté du filet, du vent, du froid, mais on dirait que rien ne pouvait vous empêcher de soulever le trophée.
Je suis bien évidemment heureuse de la façon dont s’est passée la semaine et surtout de la façon dont j’ai pu gérer le vent pour installer mon jeu. Ici, j’ai pu jouer l’esprit libre, sans me poser trop de questions sur mon niveau ou sur des points tactiques. Après l’Australie, où tout ne s’était pas passé comme je l’espérais, c’était bien de tout remettre dans l’ordre ici. Je ne sais pas si j’ai joué mon meilleur tennis. Le niveau n’était quand même pas si mal en Australie. Mais c’est vrai que je me suis sentie plus à l’aise ici. Je me suis bien entraînée, c’est sûr. Mais les conditions étaient différentes ici.

En début de semaine, vous expliquiez que vous deviez revoir vos ambitions à la baisse. Drôle de façon de le prouver après cette semaine parfaite.
C’est aussi pour ça que j’ai si bien joué, parce que j’ai été moins exigeante envers moi-même. J’ai pu jouer libérée. Les conditions de jeu étaient difficiles et je ne me suis pas mis de pression en attendant trop de moi. Et je me suis sentie de mieux en mieux jour après jour. J’ai vu du progrès après chaque match. J’ai bien travaillé sur le court et en dehors et tout s’est mis en place. J’avais besoin d’un petit reset après l’Australie pour me sentir bien sur le court. Le travail a été fait, mais on ne sait jamais quand on va en voir les résultats. Et cette semaine, je me suis vite sentie bien.

Vous entrez toujours sur le court avec un casque sur les oreilles. Quelle musique écoutez-vous et est-ce que c’est devenu nécessaire pour votre concentration, comme une sorte de méditation ?
Quand je rentre sur le court, j’écoute un peu toujours la même musique, AC DC ou Led Zeppelin. Pour bien rester concentrée, je ne fais pas de la méditation à proprement parler, mais je fais attention à ma respiration, j’essaie de me concentrer sur des détails. La musique m’aide aussi beaucoup, j’ai tendance à chanter la même chanson dans ma tête.

Il faut remonter à Suzanne Lenglen et Wimbledon 1925 pour voir une joueuse remporter un tournoi en perdant seulement cinq jeux. Et vous passez devant Chris Evert qui n’avait perdu que sept jeux avant de remporter l’Open de Lugano en 1981. Qu’est-ce que ça vous fait d’avoir réalisé cet exploit ?
Cela signifie beaucoup, même si je n’y pensais pas du tout. J’ai surtout fait en sorte de mettre un maximum de pression sur mes adversaires pour qu’elles ne développent pas leur jeu. Et puis, j’étais exempte de premier tour et j’ai bénéficié du forfait de Belinda Bencic, donc ça aide. Mais, oui, je suis contente de ça. »

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