Les Bleus au rendez-vous des quarts de finale à Montpellier
Les Français ont été fidèles au rendez-vous en cette dernière journée du deuxième tour de l’Open Sud de France. Ils étaient trois sur le court et deux sont allés rejoindre Arthur Fils en quarts de finale. À commencer par Quentin Halys, tombeur d’Alejandro Davidovich Fokina (6-3, 6-3) et qui sera d’ailleurs opposé à Fils vendredi. « Ce sera évidemment compliqué. On se connaît bien car on s’entraîne ensemble au CNE. C’est un joueur qui va monter très haut, très vite. Il faudra que je sois agressif pour le battre. Il est jeune, mais il progresse tous les mois. On voit qu’il va être fort, explique Halys qui apprécie cette émulation qui est en train de renaître en France. On est en train de créer une dynamique positive. On se tire les uns les autres vers le haut, on se motive. Le niveau monte et quand on s’entraîne entre nous, on le ressent. Et c’est cool de voir arriver des jeunes qui vont nous pousser et nous empêcher de nous endormir. »
Gros test pour Barrère confronté à Rune
Opposé à Nikoloz Basilashvili (87e), Grégoire Barrère a sorti, lui aussi, un match solide (6-3, 6-4). « Il frappe très fort et s’engage quasiment sur toutes les balles. Mais j’aime bien, ça me donne du rythme et je peux m’appuyer sur sa balle. J’aime bien frapper fort aussi. Bon, parfois je peux m’exciter un peu, mais aujourd’hui il n’y avait pas de déchet », se réjouissait-il.
Barrère va maintenant passer un test d’une tout autre nature en affrontant Holger Rune, n°9 mondial. « Il est jeune, mais joue déjà incroyablement bien. Ce sera un gros challenge. Mais je sors d’une année où je suis monté en puissance. Là, j’arrive à stabiliser mon niveau moyen et il faut que j’aille chercher des matches contre des joueurs plus forts. Ça va me permettre de voir où j’en suis. »
Rinderknech barré par Coric
Arthur Rinderknech, lui, devra attendre un peu avant la suite. Il est tombé face à Borna Coric (6-3, 7-5) et son très gros service (10 aces, 75 % de premières balles et 79 % de points derrière). « Je n’ai pas le souvenir d’avoir eu beaucoup de secondes balles à exploiter, regrettait le Français. Il fait un bon jeu de retour et c’est le premier set qui part. Il a su prendre ses chances dès que j’ai moins bien servi. » Rinderknech voulait cependant rester positif après « deux matches corrects qui ont eu du sens. »
