Le secrétaire général de la Super League monte au créneau !

Depuis l’annonce officielle de la création de la Super League, les acteurs majeurs de cette nouvelle compétition tant décriée se font plutôt discrets. En effet, à part les quelques mots du triumvirat Florentino Pérez-Andrea Angelli-Joel Glazer, aucun autre dirigeant des douze clubs concernés (le Real Madrid, le FC Barcelone, l’Atlético de Madrid, la Juventus Turin, l’AC Milan, l’Inter Milan, Liverpool, Manchester United, Manchester City, Chelsea, Tottenham et Arsenal) ne s’est exprimé.

Pire, ce sont souvent les coaches de ces équipes à qui la patate chaude a été refilée devant les médias. Une attitude qui ne fait que renforcer l’aversion du grand public et des acteurs du football envers cette épreuve. Pas de quoi remettre en question la motivation des acteurs de cette Super League. Preuve en est avec le discours tenu par le secrétaire général de l’épreuve, Anas Laghari.

« Nous voulons créer le meilleur football. Une compétition que tout le monde a envie de voir, qui fait rêver les gens », a-t-il déclaré dans un entretien accordé au Parisien. En clair, le but de la Super League est de satisfaire les jeunes générations qui s’intéressent « moins au football » selon Laghari. Mais ce n’est pas tout.

La Super League prête à démarrer dans cinq mois

En plus de vouloir proposer régulièrement à son jeune public des affiches de renom, la Super League veut également régaler les joueurs. « On note aussi une frustration chez les joueurs qui ont envie de jouer ces grands matchs face à ces grands joueurs. Neymar rêvait de jouer face à Messi. Il était blessé et peut-être ne pourra-t-il jamais jouer face à Messi. » Une interprétation que chacun jugera.

En revanche, alors que l’UEFA semble prête à expulser les douze clubs à l’origine de la compétition, Laghari a fait savoir que cette nouvelle association était disposée à discuter avec l’instance dirigeante du football européen. « Nous sommes prêts à nous asseoir autour d’une table, on ne demande qu’à dialoguer », a-t-il confié, tout en ajoutant que les menaces d’exclusion faites par l’UEFA ne sont pas légales. Et si aucun accord n’est trouvé ? « Tout pourrait aussi commencer dans cinq mois. »

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