Laurent Blanc est en train de faire une croix sur sa carrière d’entraîneur professionnel

Laurent Blanc retrouvera-t-il une aventure professionnelle sur un banc de touche ? Rien n’est moins sur. Plus de 4 ans après son départ du PSG, le technicien de 55 ans désormais, n’est jamais revenu aux affaires. Il a essayé pourtant. Son nom a été associé au Barça plusieurs fois, à Manchester United, puis plus récemment à Bordeaux et à l’OL. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France avait même fait appel aux services de Jorge Mendes pour trouver chaussure à son pied.

Aucun club n’a souhaité lui faire confiance ou alors ses exigences financières étaient trop élevées. A Lyon, l’affaire aurait pu se conclure après le départ de Sylvinho il y a un peu plus d’un an. Mais après les entretiens individuels, Jean-Michel Aulas et Juninho avaient préféré l’option Rudi Garcia. Las, Laurent Blanc est toujours sans club et il commence à se poser des questions sur son avenir, comme il l’a confié à Téléfoot ce dimanche.

Blanc se voit revenir dans le milieu amateur

«Oui ça n’a pas changé je souhaite toujours entraîner mais plus le temps passe et moins j’y crois» concède l’entraîneur 4 fois champion de France avec Bordeaux (2009) et le PSG (2014, 2015, 2016). Ce dernier affirme même être en train de faire le deuil de sa carrière de technicien professionnel pour se tourner vers le monde amateur. «Je reviendrai sûrement mais ça ne sera sûrement pas vers les adultes, plus vers les enfants. Je pense qu’il y a de quoi faire dans le sport amateur.» Un milieu en danger car frappé de plein fouet par la crise, mais plus sain car d’après lui, le football a pris un virage qui ne semble plus lui convenir. L’argent et la spéculation sont devenus les moteurs de ce sport qu’il ne reconnaît plus vraiment.

«Je ne sais pas si j’ai fait une croix. Le foot est en train de prendre une direction qui ne me plaît pas forcément, mais c’est comme ça. C’est à nous entraîneurs de s’adapter. On est dans la spéculation totale. C’est de plus en plus dur à gérer pour les entraîneurs. Maintenant, on valorise les joueurs, pas par rapport à ce qu’ils font sur le terrain, mais par rapport à ce qu’ils génèrent comme valeur financière. On les achète 10 pour les revendre 30 ou 40. Le métier d’entraîneur est de plus en plus difficile. On demande souvent à un entraîneur de faire prendre de la valeur mais on est des personnes techniques avant tout .» Et ça Laurent Blanc ne l’assume plus.

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