La gestion catastrophique de Bartomeu, l’arbitrage pro Real Madrid : les dernières déclarations croustillantes de Gerard Piqué

Gerard Piqué n’est pas un joueur qui a sa langue dans sa poche. Le défenseur du FC Barcelone l’a encore démontré hier. Joueur, mais aussi entrepreneur aux dents longues, le champion du monde 2010 a accepté de donner une interview au youtubeur DjMaRiiO. Une façon de faire qui a fortement irrité la presse espagnole « traditionnelle », parce que le joueur emblématique du Barça, très discret dans les médias dernièrement, a signé plusieurs déclarations fracassantes. Notamment sur l’un des sujets qui a beaucoup fait parler l’été dernier, lorsque la Liga a repris : l’arbitrage jugé très favorable au Real Madrid.

« Un ancien arbitre, je ne me souviens plus de qui il s’agit, peut-être Iturralde, disait que 85% des arbitres sont pour Madrid (le Real, ndlr). Cette une statistique qui a été donnée, vous pouvez vérifier. Comment ne vont-ils pas siffler en faveur de Madrid ? Inconsciemment, mais comment ne pas penser qu’il vont être plus d’un côté que de l’autre ? Au final, si tu supportes un club… Je respecte totalement le professionnalisme des arbitres. je sais qu’ils essaient de faire le meilleur travail possible, mais quand un moment de doute arrive… (…) Le dernier championnat est le plus grotesque que j’ai vu dans ma vie. Le match à San Sebastian (entre la Real Sociedad et le Real Madrid) où il y a quatre actions douteuses, les quatre sont sifflées en leur faveur. Il y a des choses qui sont injustifiables avec la VAR. Ensuite, à San Mamés, il y a un contact dans la surface, ça siffle. Il y a le même contact dans la surface adverse, ça siffle pas. »

Bartomeu en prend pour son grade

Autre sujet : l’influence des présidents. S’il aime bien envoyer des piques à la Casa Blanca, Piqué ne se cache pas, en revanche, pour encenser son président, Florentino Pérez. Un homme qui sait diriger son club selon le Blaugrana. Et quoi de mieux que le dossier Sergio Ramos pour l’expliquer. « Quand vous avez des dirigeants forts, qui veulent aller dans une direction, les joueurs ont peu de choses à dire. Le cas de Sergio avec sa prolongation est l’exemple d’un président qui est fort et qui prend des décisions. Parfois, nous les joueurs on n’aime pas ça. » Des compliments qui font bien évidemment allusion à la gestion très contestée de Josep Maria Bartomeu. D’ailleurs, c’est avec un autre influenceur des réseaux, le streamer Ibai Llanos, que Piqué a expliqué ce qui n’allait pas avec l’ancien président du Barça.

« Avec Bartomeu, ça été difficile. Quand il y a des problèmes, vous devez être présent pour les régler. Quand vous fuyez, déléguez ou que vous disparaissez, c’est là que d’autres problèmes arrivent et ça devient une montagne de problèmes. Vous pouvez faire du mal aux gens, mais vous devez prendre une décision. Il y a eu des moments où on avait besoin de leadership. » À bon entendeur…

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