Jessica Pegula en finale de l’Open de Doha
Maria Sakkari pouvait être confiante avant d’entamer sa demi-finale de l’Open de Doha face à Jessica Pegula. En effet, la Grecque (27 ans, 7e) menait 4-2 dans ses face-à-face avec l’Américaine (28 ans, n°4). Même si les matches entre les deux femmes avaient toujours été très disputés, Sakkari savait qu’elle avait les armes pour atteindre la finale. Mais c’était compter sans différents facteurs, à commencer un état de fraîcheur bien entamé par les 2h45 nécessaires pour écarter Caroline Garcia au tour précédent et une fin de match aux alentours de minuit.
Jouer la première des deux demi-finales au programme de ce vendredi n’était donc pas un cadeau, mais les organisateurs n’avaient pas le choix dans la mesure où Pegula devait jouer la finale du double, associée à Coco Gauff, dans la foulée des demies du simple. Sakkari était donc privée de quelques heures de récupération qui auraient pu lui être bénéfiques tant le jeu proposé par Pegula est exigeant. En effet, l’Américaine aime jouer rasant au niveau du filet et propose des balles au rebond très bas. En conséquence, il faut être vraiment tonique sur les jambes pour ne pas avoir l’impression de ne frapper que des coups de défense.
Même si elle dut prendre un peu plus de marge par rapport au filet en raison d’un vent violent et continu sur Doha, Pegula a obligé Sakkari à de trop nombreuses frappes dans des positions loin d’être idéales. Et avec le jeu de Sakkari, cela ne pardonne pas. Le premier set passait sans que la Grecque ne puisse vraiment s’installer dans le match.
Festival de breaks
La deuxième manche prenait la même direction avant que Pegula ne se dérègle dans le vent et que Sakkari ne mette un peu plus de poids dans sa balle. Suffisamment, en tout cas, pour sortir victorieuse d’une série de breaks (5 dans ce seul deuxième set, 14 dans le match) et revenir à un set partout.
Mais l’espoir n’allait pas durer longtemps. Pegula breakait une nouvelle fois d’entrée de set pour se détacher 3-1. Plus régulière, l’Américaine n’allait plus rien laisser à une Sakkari envahie par la frustration. Pegula est donc qualifiée pour la finale où elle affrontera Iga Swiatek, n°1 mondiale, ou Veronika Kudermetova.
