Jack Grealish, Harry Kane, Lionel Messi : Pep Guardiola se lâche sur le mercato des Citizens !

Le jeudi 5 août restera dans les mémoires des aficionados du mercato. Hier, contre toute attente, le FC Barcelone a dû se résoudre à mettre un terme à la passionnante saga Lionel Messi. Dix-sept années passées sous le maillot blaugrana, des trophées et des records à la pelle. Malgré un accord avec le joueur, criblé de dettes, le club catalan n’avait pas les moyens de supporter le salaire du prodige argentin, qui va devoir trouver un nouveau point de chute. Paris, Munich, Turin ou Manchester ? Ce même-jour, les Citizens frappaient un énorme coup sur le mercato : Jack Grealish, 25 ans, technicien du milieu de Villa et de la sélection anglaise, débarquait ! L’homme aux chaussettes baissées devenait l’objet du transfert le plus onéreux de l’histoire de la Premier League. Prix d’achat : 120 millions d’euros.

Au lendemain de cette actualité bouillonnante et à la veille du Community Shield (Leicester City-Manchester City, samedi, 18h), Pep Guardiola était invité à répondre aux questions de la presse britannique. Et pour le technicien catalan, quatre sujets étaient au programme. La dernière acquisition, Jack Grealish et son coût faramineux ; Lionel Messi, qu’il a côtoyé en équipe première du FC Barcelone de 2008 à 2012 ; Harry Kane, qui souhaite à tout prix rejoindre Manchester City ; et les éléments désireux de quitter les Citizens, notamment Bernardo Silva. Pour évacuer toute pression, Pep Guardiola a d’abord tenu à justifier le montant du transfert de Jack Grealish. Milieu de 25 ans qui n’a jamais quitté Birmingham et ne compte pour le moment aucun palmarès.

Pep Guardiola justifie le prix de Jack Grealish

«Quand on peut dépenser cette somme, c’est parce qu’on vend pour près de 60 millions de livres de jeunes joueurs de l’académie, des joueurs prêtés pour 60 millions de livres, sinon ce n’est pas possible. C’est la raison pour laquelle nous dépensons autant pour lui,» a expliqué le manager espagnol. Et de renchérir, l’air malicieux. «On a dépensé 40 millions pour Jack Grealish. 100 millions de livres sterling que nous avons payées et 60 millions de livres sterling que nous avons gagnées, grâce aux transferts». Certain que le coût du transfert sera rentabilisé par les performances du joueur, «ces six ou sept prochaines années», Guardiola a également reconnu un besoin de sang neuf. «Quand une équipe gagne beaucoup, nous avons besoin de nouveaux joueurs qui sont au top – pas beaucoup, mais qui élèvent le niveau des joueurs qui sont déjà-là».

Harry Kane plutôt que Lionel Messi

Logiquement, l’ancien coach du Barça a ensuite été invité à évoquer la fin de l’aventure Messi à Barcelone. Une nouvelle qui n’a pas manqué de surprendre Pep Guardiola. «Ce fut une surprise pour tout le monde, moi y compris. Le président a été clair sur la raison de son départ. Je n’ai pas parlé avec le joueur ni avec le président, donc je ne sais pas ce qui s’est passé. Mais quand vous avez perdu beaucoup d’argent, la décision est vite prise,» a-t-il réagi. Avant de remercier l’Argentin. «J’ai une énorme gratitude pour le joueur le plus extraordinaire que j’ai vu de ma vie. Il m’a aidé à gagner des trophées avec Barcelone, puis à aller au Bayern puis à City. Je lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière».

Le meilleur, avec lui, à Manchester City ? Interrogé sur la possibilité de voir Lionel Messi, 34 ans, le rejoindre à Manchester, Pep Guardiola s’est montré clair, net et précis. «Jack Grealish portera le numéro 10. Nous avons été convaincus par Grealish et convaincus que Leo resterait au Barça. En ce moment, il n’est pas dans nos pensées.» À l’inverse d’un certain Harry Kane, désiré par le manager des Citizens, qui sait que la tâche s’annonce ardue. «Si Tottenham ne veut pas négocier, c’est fini. S’ils sont ouverts à la négociation, tous les meilleurs clubs essaieront de le signer. Pour Jack, c’était différent, il avait une clause libératoire. Harry Kane est un attaquant extraordinaire, sans aucun doute. Nous sommes intéressés mais c’est un joueur de Tottenham. S’ils ne veulent pas vendre, ils ne le font pas, s’ils le veulent, nous pouvons essayer», a-t-il lâché.

Bernardo Silva n’est pas le seul à vouloir partir

Au registre des départs, enfin, Pep Guardiola n’a pas éludé le fait que Bernardo Silva, 26 ans, a des envies d’ailleurs. Arrivé de Monaco en 2017 et sous contrat jusqu’en 2025, l’international lusitanien est très apprécié par Diego Simeone du côté de l’Atlético de Madrid. L’entraîneur des Citizens a confirmé les velléités de départ de son milieu et précisé qu’il n’était pas le seul volontaire. «Bien sûr, il est encore notre joueur. Ce n’est pas seulement Bernardo, il y a deux ou trois joueurs qui veulent partir mais ce sont nos joueurs et ils sont sous contrat,» a-t-il d’abord expliqué, néanmoins ouvert aux négociations. «Quand les agents viennent ici, on peut discuter d’absolument tout, sinon ils (les joueurs qui veulent partir) s’entraînent bien. À la fin de la saison, les joueurs qui veulent partir savent que la porte est ouverte parce qu’on ne veut pas de joueurs qui ne sont pas satisfaits».

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.