Humeur – Zut, flûte, crotte…

Stop ! L’Olympique de Marseille, ce n’est plus possible. On ne parle pas de la pauvreté du jeu sur le terrain, des avants-centres fantomatiques, des douze défaites d’affilée en Ligue des champions, du régime alimentaire de Dimitri Payet ou du salaire de Kevin Strootman… Tous ces petits soucis, c’est du classique, de l’attendu, du banal. L’étoile sur le maillot est gage de fierté, pas de miracles. Non, un événement bien plus grave se déroule en ce moment au sein de l’OM, et il est temps de le dénoncer avant que la situation n’empire dans des proportions irrémédiables : André Villas-Boas se met à raconter n’importe quoi en conférence de presse.

Mardi soir à Porto, une étape a été franchie. Après la déroute de ses troupes face à son ancien club, l’entraîneur portugais a balancé aux journalistes : « Pour faire de la merde en Ligue des champions, il faut quand même être là. On est là et on fait de la merde. » Bravo AVB, joli vocabulaire, et bel exemple pour la jeunesse. Voilà comment parle l’arrière-petit-fils de dom José Geraldo Coelho Vieira do Vale Peixoto de Sousa e Vilas-Boas, premier vicomte de Guilhomil. Pire qu’un coach de Ligue 2 mal luné. On espère que l’Unecatef va s’élever contre la vulgarité de ces coaches étrangers même pas foutus de prendre un point en trois matches de C1.

On espère que l’Unecatef va s’élever contre la vulgarité de ces coaches étrangers

Il est passé où, le gentil André ? Celui dont l’envoyé spécial permanent de L’Équipe à Marseille, Mathieu Grégoire, louait le « français élégant et précis » ? Pour la précision, on ne discute pas ; mardi, son message était clair. Pour l’élégance, en revanche… La Ligue 1 exerce-t-elle une si mauvaise influence qu’elle transforme un ancien élève de la congrégation des religieuses du Sacré-Coeur de Marie en une caricature de charretier phocéen ? Ce soir (vendredi), Marseille joue à Strasbourg. Promis, André, pas de gros mots à la fin du match.

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